dimanche 31 mai 2009

Une victoire amère

Il paraîtrait que j'ai crié victoire... un peu trop vite. Je croyais sincèrement avoir trouvé et réparé le «bobo» comme je le mentionnais hier matin. Mais le bobo en question est loin d'être guéri. Si au moins ma bonne Galadriel pouvait m'aider avec l'une de ses recettes miracles, mon patient serait peut-être remis plus vite sur pieds ! Malheureusement, je ne crois pas que ce problème particulier fasse parti de ses compétences... Mais sait-on jamais ?

Pendant ce temps, je vérifiais mon courriel ce matin. Et mon copain Drew m'écrivait récemment qu'il ne pouvait pas se rendre sur la page de mon blogue. Ce que me confirmait sa conjointe via le clavardage (restons français s'il vous plaît) sur Facebook. Pourquoi ? Je l'ignore sincèrement et je vous avoue également être tout à fait «impuissant» devant ce problème persistant. P'tit homme me suggère de changer de navigateur pour Firefox 3, un outil plus fiable, du moins pour ceux qui le connaissent bien. Je parlais du navigateur, évidemment ! Selon le site francophone Mozilla (France), le logiciel possède de nouvelles fonctionnalités dont la barre d'adresse intelligente, le marquage des pages en un seul clic et autres performances impressionnantes.

Mais vous savez, quand on utilise Internet Explorer depuis que je possède cet ordinateur, c'est assez difficile de s'en séparer. Alors je vais attendre vos conseils en attendant de prendre une décision dans ce sens. Le simple fait de ne pas voir les commentaires ponctuels de mon ami Drew et Jacynthe, sans parler de vous autres, ceux et celles qui me visitez régulièrement et qui ne peuvent entrer par la porte d'en avant. Et si je vous disais de passer par la porte arrière pour changer ? Oups ! J'ai pas de sonnette...

Bye !

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samedi 30 mai 2009

Eureka !

Pour ceux et celles qui n'étaient pas encore au courant, ben j'ai dû m'arrêter d'écrire pour quelques temps. Qui s'est avérer, finalement, que pour quelques jours à peine. Dieu merci ! je dois dire que j'étais tout à fait dépassé par l'ampleur de mon problème. Un problème vraiment, mais vraiment bizarre.

Avant le téléchargement d'Internet Explorer 8, j'avais, bien entendu la version 7. Et jusque là, tout allait rondement avec mes pages (Favoris, Google, ect.) et depuis l'installation de la version 8, et je n'ai rien compris du tout quant au pourquoi de ce problème, mais seul mon blogue n'ouvrait pas complètement. Il manquait des segments de colonnes ou de blocs au carnet (des «widgets» ne voulaient plus s'afficher correctement) et certaines pages enregistrées dans mes favoris ne voulaient plus ouvrir.

J'étais vraiment découragé. Tellement que j'avais décidé de lancer un cri du coeur via ma page Facebook. Un appel à l'aide en quelque sorte. Je voulais trouver quelqu'un connaissant bien Internet Explorer pour me filer un petit coup de main. Pourtant, aucune offre dans ce sens ne m'est parvenu sur Facebook. Personne parmi mes «Amis» ne pouvait me donner une réponse. Même pas un «Je suis désolé mais je ne connais pas suffisamment la version 8», ou encore «Si je connais quelqu'un, je vais t'aviser» ou bien «Meilleur chance la prochaine fois...»

Un simple mot aurait suffi à me remonter le moral. Mais vous savez quoi ? J'ai trouvé le bobo, comme on dit. Et sans l'aide de personne, en plus. Après avoir réfléchi rondement, après avoir fait le tour du problème, essayé des trucs avec l'Option Internet et l'onglet Confidentialité, et qui pourtant ne voulait rien savoir, j'ai eu une idée de génie. Un flash spontané. Un «tilt» comme on en voit souvent dans les bandes-dessinées.

J'ai tout simplement désinstallé la version 8 et la numéro 7 s'est replacée par elle-même. Le redémarrage était nécessaire par la suite. Lorsque tout fut prêt, j'ai cliqué sur Favoris -> Jean-François -> Blogues -> Blogger -> Un taxi sur la Rive-Sud... Et l'attente commence. À peine quelques secondes s'écoulent et la page s'ouvre enfin. Je regarde l'écran attentivement. La page blanche qu'elle avait au tout début de son ouverture, vira au noir. Le titre et l'image s'afficha, de même que les deux colonnes composées des nombreux «gadgets» créés spécialement par Google et pour Blogger, son bébé. La page au complet était apparue dans sa forme initiale. J'avais réussi !

Et dire que la patience, je la réservais pour les nombreux temps d'attente sur le taxi. Mes textes attendaient comme brouillons et je m'en voulais de ne pas pouvoir vous avertir. mes commentaires sur vos pages se sont espacés. Jusqu'à hier matin. Heureusement que j'ai pu me rattraper un peu...

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lundi 25 mai 2009

Le cyclope de la Montérégie

Je roule dans le tunnel Louis-H-Lafontaine en direction sud. Entre les autoroutes 25 et 20 en fait. Il est déjà passé 23 heures, plus ou moins. La circulation est fluide et j'aime conduire lorsqu'il y a peu de véhicules. Les voitures comme les camions. Je suis à peine sorti du tunnel et je roule dans la deuxième voie de droite, car la dernière m'obligerait à prendre la sortie pour la voie rapide de la 132 est ou ouest, ou encore le boulevard Marie-Victorin.





Africa

La musique du groupe Toto joue dans le tapis. La chanson «Africa» résonne dans l'habitacle. Je me surprend même à chanter par-dessus la voix de Bobby Kimball (la voix du groupe) alors que je commence à peine à connaitre les paroles parcoeur. Parfois, je m'imagine sur une scène quelconque de la Rive-Sud en compagnie des membres du groupe, en train de chanter la pièce de Toto en karaoké tout en pianotant mon synthétiseur à la David Paich.

J'approche de la sortie 92 (boulevard de Mortagne) mais je dois l'éviter. Ce ne sera pas celle-ci mais la prochaine. La 93. Celle de l'hôtel Mortagne, celle des petits restos sympatiques. De plus, celle-ci me rapproche davantage de mon poste d'attente de nuit. Et elle me permet de sauver le feu de circulation de la sortie précédente (92). J'actionne le clignotant, celui de droite pour signifier mon intention évidente de prendre cette sortie. Il y en a pourtant qui ne le font jamais ou du moins très peu de fois. La coloration de ma peau, en particulier celui du visage, va changer de couleur. Ces temps-ci, le rouge ou le bleu prennent la vedette. Ce n'est pas toujours comme ça, heureusement, mais trop souvent, hélas.

Le clignotant toujours actionné, j'engage le taxi dans la bretelle de la sortie 93, lorsque je perçois distinctement deux éclairs sur ma gauche, deux rapides flashs distincts. Je tourne la tête instinctivement vers son point d'origine. C'est alors que je vis deux poteaux métalliques que j'avais déjà vu ailleurs, sûrement dans les journaux. Entre ces poteaux, séparés de quelques mètres - et qui doivent servir de balises lorsque les voitures roulent à grande vitesse - je pouvais distinguer la caméra, un appareil somme tout comme les autres mais à la vieille mode, juchée sur un autre poteau unique. Soudain, je m'étais souvenu du projet pilote de la ministre Julie Boulet : les fameux radars-photos. Boucherville ne pouvait pas y échapper. Et ne le ferait sans doute pas.

Un seul de ces appareils est installé aux abords de l'autoroute 20. La Montérégie est l'une des régions qui ont été choisies pour expérimenter le projet pilote. D'abord, en raison de la prépondérance d'accidents liés à la vitesse ou à des passages sur feu rouge, mais aussi parce que le choix de ces régions permet un développement de la connaissance grâce à des environnements routiers différents et représentatifs de la réalité québécoise.

Peu importe, ces appareils sont là pour rester et feront très bientôt partie intégrale du paysage routier québécois. Il y en aura partout. Ils forceront les automobilistes à respecter les limites de vitesse sur les grands axes routiers grâce aux radars photo fixes et mobiles, et à la surveillance des feux rouges dans les grandes villes et régions comme Montréal, la Montérégie et Chaudière-Appalaches.

Avis aux automobilistes qui ne savent pas tout à fait comment fonctionne ces appareils fort coûteux, je vous transmet avec plaisir ce lien qui vous montrera, par le truchement d'une vidéo, le fonctionnement en quelques étapes. Le site Web Objectif Sécurité de Transport Québec est une vraie perle quant à transmettre les informations pertinentes sur ces radars photo.

Alors quand je me dirige sur l'autoroute 20 ouest, soit vers le pont-tunnel, vers Montréal, je peux vous certifier que je sais parfaitement où se dresse cette caméra. Bien assise sur son poteau d'acier et fixant, dans son ensemble et de son oeil unique et mauvais, tel un cyclope de la mythologie grecque, les voitures roulant un peu trop vite dans les limites de son champs de vision.

Maintenant que vous le savez, même si je savais déjà que vous le saviez, je vous laisse à votre méditation sur ce sujet fort médiatisé. Je serais curieux de connaitre les résultats pendant cette période de grâce offert généreusement par le MTQ...

Bonne journée !

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mercredi 20 mai 2009

Des adeptes de Star Trek ?

Il est présentement à l'affiche et j'ai comme une envie irrésistible d'aller le voir. Tellement que j'en ai une autre aussi : celle de prendre congé ce mercredi (tant pis pour le moitié prix) et d'en profiter au maximum. Et justement, tout près de chez moi, à Longueuil nous avons un cinéma Guzzo contenant 14 grandes salles. Celui du boulevard Taschereau, à Greenfield Park parcontre en possède 18 (on peut visionner des films en anglais, pour les mordus des versions originales).

Je ne sais pas ce qui m'a poussé à pondre ce billet sur un film de science-fiction tel que Star Trek mais je pense que c'est certainement l'amour pour la découverte de cette série originale qui me fascinait à cette époque. Eh oui ! Mon grand intérêt pour la science-fiction a débuté avec cette série, la version française de Patrouille du cosmos et qui nous était présenté en noir et blanc (ceux et celles qui sont dans la quarantaine comme moi) dans les années soixante et en couleur, bien plus tard.





Intro de la télésérie originale "Patrouille du cosmos" (version anglaise)


Adolescent et même bien avant, je raffolais de Star Trek et de son équipage, parcourant des galaxies lointaines et affrontant des dangers que nous, les humains ne pouvions imaginer. On se l'imaginait bien un petit peu mais pas aussi bien détaillé en tout cas. C'est lors de cette série que j'appris à connaitre les premières races extra-terrestres de près créés par monsieur Roddenberry : les Vulcains, les Klingons, les Carnassiens, les Andoriens, les Tellarites, et bien d'autres encore.


Le créateur de Star Trek, Gene Roddenberry, de son vrai nom Eugene Wesley Roddenberry, ce scénariste et producteur de télé américaine est né le 19 août 1921 (mort le 24 octobre 1991 à Santa Monica) à El Paso, au Texas. Je vous laisse lire sa biographie sur Wikipédia en cliquant sur le lien ci-haut et en espérant que vous en apprendrai suffisamment sur cet illustre personnage.

Vous en saurez davantage en lisant sa vie privée, sa carrière cinématographique et de la télévision, son héritage, les nombreuses controverses ainsi que les sites et articles connexes. Une vraie saga, j'vous dit ! Mais pourriez-vous imaginer à combien se chiffrerait sa fortune «réelle» s'il était encore vivant, aujourd'hui ? Plus cher que Bill Gates, me direz-vous et je vous croirais bien volontier.

Voici maintenant les infos sur LE long métrage qui est toujours à l'affiche dans la plupart des cinémas de votre quartier.


Date de sortie : 8 Mai 2009
Réalisé par J.J. Abrams
Avec
Chris Pine, Zachary Quinto, Eric Bana
Genre :
Science fiction, Drame, Aventure, Action
Durée : 2h 6min.
Année de production : 2009


Synopsis : La plus grande aventure de tous les temps débute avec "Star Trek", l'histoire incroyable du premier voyage d'un jeune équipage à bord du plus moderne des vaisseaux spatiaux jamais créés: l'USS Entreprise. Au cours d'un voyage rempli d'action, d'humour et de danger, les nouvelles recrues devront trouver la solution pour arrêter un être maléfique souhaitant détruire l'humanité. Le destin de la galaxie est entre les mains de deux rivaux. Une des recrues, James T. Kirk, un délinquant venant d'une ferme de l'Iowa, est toujours prêt pour l'action, tandis que Spock a été élevé dans une société qui a renoncé aux émotions. En dépit des affrontements entre l'instinct et la raison, cette puissante et improbable alliance est la seule chose capable de diriger l'équipage à travers les plus grands dangers imaginables, dans des endroits encore jamais visités.


Plus d'infos sur ce film

Dites-moi si vous l'avez déjà vu et si ça vaut la peine que j'aille le voir. Merci et bon visionnement !

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samedi 16 mai 2009

Attente insupportable

6h05. L'astre solaire m'enveloppe déjà de ces chauds rayons. La banquette sur laquelle je suis étendue est confortable mais je n'arrive plus à garder les yeux fermés. Sans doute la force matinale du soleil. Je me relève péniblement et ouvre le compartiment centrale, située entre les deux sièges avant et tente de prendre la paire de lunette teintée que m'avait donné mon fils ainé. Étant technicien en câblage pour la compagnie Bell, Pascal pouvait en obtenir comme il le voulait. Il m'avait alors fait cadeau d'une jolie paire, les vitres teintées comme des miroirs. Un cordon de tissu noir pour les fixer au cou était également fourni dans l'emballage.

La paire de lunette enfin posée sur le nez, je me suis étendu de nouveau. J'avais le temps. Trois taxis faisaient la file devant le mien. Et j'avoue que ça m'énervait. Plus je regardais l'heure filer, plus je me disais que cette attente devenait inutile. Futile même. Et j'attendais pourquoi ? Un voyage qui pouvait me rapporter un joli pactole. Je me serais couché tard mais cela valait bien le coup d'attendre. Mais le temps passait foutument vite.

6h15. René, le «dispatch» de jour venait de rendre un autre chauffeur de taxi heureux : un départ pour l'aéroport Montréal-Trudeau. Le trafic sera possiblement difficile pour l'aller mais tant pis pour le client puisque le compteur ne s'arrêtera pas de tourner. Parcontre, le chauffeur sera de retour beaucoup plus rapidement. Le matin seulement. Le soir, l'après-midi plutôt, c'est une autre histoire. Le trafic est léger pour l'aller mais atroce pour revenir. J'ai déjà vu des gars prendre trois heures pour rentrer à la maison. Seul prix de consolation pour celui qui n'avait pas gagné le jackpot : il pouvait bosser seul sur tout le territoire pendant quelques heures sans avoir les copains dans les pattes. Encourageant, non ?

Nous n'étions plus que deux et l'heure avançait vite. Affreusement vite. J'essayais pourtant de conserver mon calme, de garder à l'esprit que je pouvais avoir tiré le mauvais numéro. Un voyage ou au autre, et après ? Si je l'ai, ce sera tant mieux. Sinon, pas grave. Je serai sûrement déçu sur le coup mais ça passera. Les vendredis matins, il y a des appels «à la tonne» pour se rendre sur l'île. On verra bien.

Et dire qu'André m'avait téléphoné la veille pour m'avertir que son client allait prendre le taxi pour St-Hilaire. Le temps de l'attendre devant sa résidence pour prendre ses bagages et on filerait vers Montréal-Trudeau. Tout ce que j'ai à faire, c'est de me placer sur le poste d'attente et... attendre jusqu'à l'heure prévue : 6h30. Il devait sortir d'un hôtel situé tout près du quartier industriel. Un voyage qui allait chercher dans les trois chiffres (plus ou moins dans les $150 dollars), c'est certain.

Bon sang que j'étais fatigué. Heureusement que j'avais pensé prendre un bon déjeuner. La chaîne de restauration La Belle Province est connue pour ses fast-food mais ses déjeuners (petits déjeuners pour nos cousins germains) sont délicieux, tout spécialement les pommes de terre à déjeuner, recouvertes d'épices odorantes et dont j'ignore encore les ingrédients. Délicieux.

6h25. La voiture qui me précède se décide à quitter le poste. Enfin. Et merci René pour ce bon coup de pouce. J'étais maintenant en meilleure position pour attraper cet appel tant attendu. L'adrénaline me laissait éveillé sans problème. Les rayons de soleil commençaient à m'aveugler sérieusement. Malgré la teinte opaque de-ma-paire-de-lunette-fumée-de-chez-Bell, cette boule de gaz m'en mettait plein la vue, pour faire un jeu de mots.

Cette attente devient insuportable et ma tête fourmille de scénarios plus saugrenues les uns que les autres. Et si le client avait quitté plus tôt ? Et si le client était passé tout droit ? Et si le client avait pris un autre collègue ? Une autre compagnie ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et je n'arrivais pas à les trier, mon cerveau devait travailler au ralenti causé par une fatigue inhabituelle. Je veillais tard, c'était le cas de le dire.

6h30. La voiture toujours positionnée au même endroit et son conducteur, lui, était assis bien droit pour cette fois et prêt à appuyer sur le bouton du microphone. La nervosité était palpable. J'étais si tendu que j'avais décidé de garder le poste de radio à musique éteint. Je ne voulais pas être distrait et manquer cette chance. Une chance qui ne survient que rarement dans la carrière d'un travailleur autonome tel que moi. Demandez à mon collègue Mike. Il pourrait vous en glisser un papier. Mais ce voyage n'arrivera pas à battre mon record. Un aller-retour Longueuil - Maniwaki. Je vous en reparlerai bientôt. Ce trajet m'avait bouleversé et je me suis promis de le partager avec vous.

6h40. Des doutes commençaient à germer dans mon esprit. La patience, cette qualité que j'avais apprivoisée au fil du temps s'échappait au compte-gouttes. À l'extérieur, les nombreux camions semi-remorque et autres véhicules de divers flottes appartenant à des compagnies situés à proximité défilaient sous mes yeux. Les travailleurs étaient nombreux à se rendre au boulot. La station d'essence Esso que je pouvais observer d'en face débordait de clients désireux de faire le plein une dernière fois avant la remontée des prix.

Le merle d'Amérique (mâle)



Le rugissement des moteurs multiples se mêlaient aux cris des oiseaux qui s'étaient éveillés bien plus tôt. Le merle d'Amérique se levait bien avant le chant du coq. En fait, alors que je remplissais le réservoir de l'Impala (souvent entre 3h et 4h), je pouvais l'entendre «jaser» avec ses congénères. Ça me faisait sourire et, en même temps j'étais content. Content parce que je savais que mon quart allait se terminer dans pas long.

6h44. René le répartiteur n'arrêtait pas de lâcher des appels sur les ondes radio. Partout ailleurs... sauf Boucherville. Quand il demanda le poste sur lequel je me trouvais, je me suis relevé d'un bond. J'étais si épuisé que j'avais peur de passer tout droit. Et il n'était donc pas question de laisser un collègue me prendre ce que j'avais si durement gagné.

Le bruit sonore particulier de transfert de données avait résonné dans la voiture. Mes yeux se tournèrent instinctivement vers la petite fenêtre éclairée. Deux bips distincs, deux messages. J'allais enfin connaître le dénouement de cette longue et pénible attente. Comme le répartiteur avait demandé le poste 23 et que mon client se trouvait dans cette zone, j'avais toutes les chances de mon côté. Du moins, je l'espérais.

En lisant l'adresse, j'ai senti mon sang se glacer dans mes veines. Ce n'était pas le client que je m'attendais à reconduire chez lui et ensuite pour l'aéroport. Non. C'était une avocate spécialisée dans le droit corporatif. Une dame âgée dans la quarantaine, bien proportionnée pour son âge, terminait de brosser sa longue coiffure blonde. Une chose cependant m'échappait : elle ne portait pas de tailleur. Habituellement prisé par les femmes possédant un emploi libéral, ma cliente portait plutôt des vêtements décontractés : des jeans propres assorti d'une chemise de bon goût. Pas trop de décolleté. Un cabinet d'avocats se doit de respecter un certain décorum. Et décontractée ou non, cette avocate était la patronne de ce cabinet.

Ma destination était le centre-ville. Heureusement. Je n'avais donc pas perdu mon temps dans cette histoire. Le trajet vers Montréal s'était avéré efficace et rapide. Le pont Jacques-Cartier était encore bondé mais on roulait. J'aimais ce genre de clientèle. Toujours de bonne humeur, calme et détendue, l'avocate aimait discuter. Et moi aussi. Le temps passait vite dans ce temps-là.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, l'avocate débarquait au coin de René-Lévesque et de la rue Union. Les mains chargés de sacs de provision et de sa grosse mallette noire , je la regardais s'éloigner dans le flot de piétons comme une automate programmée pour se rendre à son travail.

Pour ma part, je fis demi-tour et entrepris sans tarder de retourner sur la Rive-Sud du St-Laurent. Mais avant de m'arrêter dans une station-service pour mettre l'essence dans le réservoir dont ce taxi est si friand, je m'étais arrêté au lave-auto le plus près du pont. Et justement, il y en avait un. Les chauffeurs de taxi vont souvent à cet endroit pour laver leurs véhicules. Normal : ils offrent un rabais qui plaît. Pour $10 dollars, les employés lavent l'intérieur et l'extérieur, ajoutent de l'armoral sur les pneus et passent l'aspirateur dans le coffre arrière. Mon taxi était déjà recouvert de poussière et le laver n'était pas un luxe, croyez-moi.

Je me suis donc couché tard. Encore une fois. Même encore ce matin, je n'irai pas au lit avant 11h30 ou midi. Couché tard, oui et en même temps je réalisais petit à petit que ce voyage tant attendu n'était pas pour moi. Pas encore. Un jour sûrement. Le collègue de travail qui devait se taper le client du mont St-Hilaire n'avait pas réellement besoin d'un tel voyage. Avec les contrats qu'il récoltait et qu'il devait donner à ses copains libanais, faute de temps, je me disais que la chance n'était pas à la portée de tout le monde. Un hasard ? Peut-être bien. Et puis dans le fond, ma fin de quart n'était pas si mal après tout. Heureusement que le soleil était au rendez-vous, lui...

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mardi 12 mai 2009

Quartier DIX30

Vous avez certainement entendu parlé du fameux Quartier DIX30, non ? Situé à Brossard, à la jonction des autoroutes 10 et de la 30 sur la Rive-Sud de Montréal, ce centre commercial avait ouvert ses portes à l'automne 2006. Situé sur d'anciennes terres agricoles, ce site enchanteur fait la renommée de sa ville hôte et gère plus de 210 boutiques et magasins hauts de game. Cet endroit fait aussi le bonheur du consommateur moyen avec des boutiques à la portée de la bourse.

Parmi celles-ci, notons les H&M, Aldo, Winners, Wal*Mart, Future Shop, Rona, SAQ, Canadian Tire, Cinéplex Odéon (16 salles), Funtopia, HMV, BCBG, le Centre sportif Bell, le Radio Lounge et l'hôtel Alt pour ne nommer que les plus importants.

Le domaine de la restauration est également bien représentée. La Cage aux Sports, le restaurant Cumulus, l'Eggstyle et le Casey's ne sont que quelques-uns des bons restos sur vingt-deux au total et pour le moment. D'autres boutiques viendront éventuellement se greffer au Quartier DIX30.

Pour terminer, je voulais simplement vous faire découvrir ce site assez spécial, il faut le dire. Vous le connaissez déjà et c'est tant mieux. Quand j'entend les nombreux appels qui provient du Quartier DIX30, je me demande si j'aurais pas mieux fait de bosser à Longueuil (avec les fusions). Le poste de taxi «54» est souvent en demande. Si ce n'est pas pour des appels situés dans cette zone de Brossard, ce sera pour les nombreux «pick-ups» qui attendent directement sur le poste de la ville.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas !

Bonne nuit et merci de revenir...

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dimanche 10 mai 2009

Bonne fête maman !

J'avoue que c'est la première fois que je transmet un tel message via l'Internet à ma génitrice. Et malheureusement, elle ne pourra le voir sauf si un bon samaritain le lui rapporte. Et comme elle habite dans son chalet de La Minerve, ben là, je crois que maman est mal barrée pour le recevoir : elle ne possède pas d'ordinateur. Mais je m'essayes quand même ! Et vous savez quoi ? Je suis tenace...

Par la même occasion, je souhaite également à toutes les mamans de la Blogosphère une heureuse fête des mères. Évidemment, j'embrasse tendrement mon épouse Sylvie en ce jour mémorable et inoubliable, il va s'en dire. Il faut bien le rappeler, elle a été une mère extraordinaire et dévouée avec nos trois enfants et ce, malgré les nombreux obstacles qui se sont trouvés sur notre chemin de nombreuses fois.

Je salue son courage et sa détermination, deux principales qualités pour une femme qui a su affronter les principales handicaps intellectuels et physique (asthme et allergies mortels pour l'ainé). Sans compter les affrontements perpétuels avec les gouvernements des deux palliers pour alléger un fardeau qui devenait de plus en plus lourd, de plus en plus difficile avec le temps.

Mais comme elle me le disait dernièrement, si c'était à recommencer, elle n'hésiterait pas une seconde... Je t'aime mon amour !

Par ailleurs, je m'en voudrais de passer sous silence ces heureuses et tendres mamans que j'ai appris à connaitre avec le temps mais surtout grâce à vos blogues respectifs. Bonne fête à Galadriel (avec Fistounet), Jacynthe (avec Emmy, Ophélie et Jacob), L'aubergiste en devoir (Laszlo), L'Adulescente, MoonLady (avec Nicolas), Toutarmonie, Dianerythme et toutes celles qui se trouvent sur mon blogroll et dont j'ignore, inconsciemment je présume, le rôle de maman. À celles-là, je m'en excuse sincèrement.

Sur ce, je vous laisse rejoindre Morphée qui m'attend avec sa brique et son fanal (je suis encore en retard pour mon dodo-qui-doit-récupérer-mon-corps-fatigué-et-...zZZzzZ !

Encore une fois chères mamans : bonne fête !

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vendredi 8 mai 2009

Service de raccompagnement

Assis sur le même siège depuis maintenant presqu'un mois déjà, j'attend fébrilement que le répartiteur fasse la rotation du poste 30 de Boucherville. C'est le poste de nuit au Complexe 20/20 situé en bordure de l'autoroute 20. La nuit fut calme. Plus calme qu'à l'habitude je dirais même plus. Et pour un jeudi soir, c'est du jamais vu. Heureusement que l'appel que je ferai bientôt, avant de quitter pour de bon mon quart, sera le meilleur de la soirée.

Il sera bientôt 3h30 et je suis le prochain à prendre un appel. Sur les dix appels passés, peut-être deux ou trois proviennent de débits de boisson. Et encore, la clientèle était de bonne humeur pour changer. Pour une fois dans mes rares moments de conduite, je pouvais me compter chanceux d'avoir du monde «comme il faut» à reconduire à la maison.

La voix de Marc qui me parvient de mon radio-taxi crépite légèrement et je me demande si mon véhicule n'est pas mal placé sur le poste. Car il arrive fréquemment que certaines voitures reçoivent à peine le signal transmis par l'antenne de la compagnie de taxi qui se dresse, quant à elle, dans la cour arrière comme un pylône électrique sans fils. Donc si le signal passe mal, le répartiteur ne verra pas le numéro du taxi s'afficher sur sa console, pensera que la station est vide et irait au poste suivant. Sauf que la nuit, on a pas de poste suivant et c'est encore heureux !

Très important de vérifier si mon signal est bien reçu à la centrale. Je clique sur le bouton du micro et le bip sonore m'indique que le signal est passé... Ouf ! Je me demandais si j'allais le recevoir. Moi qui ne manque quasiment pas les appels qu'on me transmet.

Le double clic sonore de l'appareil se fait entendre et la fenêtre de celui-ci s'éclaire subitement. Le texto apparaît et je me penche pour mieux lire. La paire de lunette de lecture bien calée sur le bord du nez, je devine avoir reçu deux textes. L'adresse du client ainsi qu' une remarque l'accompagne. «1. Confort Inn - 2. *Taxi Hic»... Évidemment, Marc devait me demander si je faisais des raccompagnement. Et comme il savait que je les refusais lorsque je travaillais à Longueuil - i.e. mon blogue «À bord du 558» - je les acceptais plus facilement à Boucherville. Ne me demandez pas la raison, je la connait mais je ne suis pas prêt encore à la raconter. Mais ça viendra, n'ayez crainte.

Je savais qui était placé derrière moi. Noël est un jeune chauffeur dans la vingtaine, bien gentil et bien sympathique, malgré son impatience marquée envers quelques collègues ayant l'habitude de travailler de nuit, comme nous deux. Je pouvais le comprendre aussi puisque j'avais moi-même adopté une attitude de méfiance envers ces chauffeurs récalcitrants : ils prennent des voyages ne leur appartenant pas, vont jusqu'à réserver des appels vers l'aéroport de Dorval ou ailleurs via leurs cellulaires ou vont se rapporter pour le prochain appel avec le même client à bord. Pas étonnant que la plupart d'entre-nous sèche sur les postes. Et le pire dans toute cette histoire, c'est que la compagnie le permet. Mais seulement à Boucherville. Et nous sommes pourtant la seule boîte à pouvoir prendre les clients en charge. Y comprenez-vous quelque chose ? Moi si : le président possède un ou deux permis de taxi sur ce territoire. Vous faites le lien maintenant ?

Je suis désolé d'avoir eu à partager ce genre de conflit qui se produit trop fréquemment entre collègues lorsque la compagnie ne fait rien (ou ne veut rien faire) pour le régler mais comme c'est une situation vécue et bien réelle, et qui doit certainement se vivre ailleurs qu'à Boucherville, voir à travers tout le pays, je me devais de vous en glisser un petit mot. Comme la plupart de la clientèle ne voit pas le taxi du même oeil ou du même angle que nous, je crois qu'il faut être honnête avec nos clients, et pareillement avec les lecteurs/trices de la blogosphère.

L'industrie du taxi étant ce qu'elle est, tout le monde à intérêt à bosser de façon honnête. Mais entre le dire et le faire, il y a une différence. Une grosse différence. Nous n'avons que 17 permis dans tout Boucherville. La clientèle se fait plus rare sans compter celle que nous avons déjà perdue, pour des raisons bien justifiées pour la plupart, je présume. Tout le monde se serre la ceinture et cette ville n'y échappe pas. Et nous non plus d'ailleurs.

Arrivé devant la réception du chic Confort Inn, le propriétaire de la Honda Civic bleu marine se pointe le bout de sa fraise devant ma portière. j'avais le prénom du client et je m'informe de son identité après avoir descendu la vitre. Après avoir satisfait ma demande, je montre la caisse à Noël qui s'empresse de monter à bord et de s'installer au volant. Notre destination finale était l'hôtel W à Montréal. Comme dernier «call» à chacun de nous, ça se terminait en beauté, j'avoue.

Durant le parcours, tout se passe bien. Nous filons sur la 132 vers l'ouest. La route est calme et la chaussée est belle. Tout y est pour ce faire une petite pointe de vitesse. Et... je l'ai fait malgré moi. Pas trop le choix, mon collègue voulait tester sans doute ce petit bolide «made in Japan» et il l'a fait sans peine. Bah, seulement un petit 130 km/h, et vraiment pas longtemps non plus, rassurez-vous. J'étais seul dans mon auto et j'aurais refusé avec du monde à mon bord, cela va de soi.

Toujours sur la 132 vers l'ouest, on venait de dépasser la sortie Rolland-Therrien lorsque la Honda Civic venait d'activer son clignotant avec l'intention de se ranger sur l'accotement. Je me suis garé juste derrière et j'ai crû que Noël voulait me céder le passage. Peut-être ne connaissait-il pas le bon chemin pour se rendre au W ? J'allais le savoir assez tôt. La portière droite arrière s'ouvrit pour laisser passer une tête à l'extérieur. Et la tête en question se pencha vers le sol pour... je vous laisse deviner la réponse. J'en ai parlé assez souvent lors de précédents billets. C'est probablement pour cette raison que j'avais choisi de conduire mon taxi plutôt que la voiture de la cliente...

Après avoir dégopillé un bon cinq minutes, nous sommes reparti vers Montréal. Un 2e arrêt fut nécessaire peu de temps après le premier. Après avoir traversé le pont Victoria, nous sommes arrivé à un passage à niveau et, comble de malheur (ou de bonheur plutôt), un train de marchandise roulait à un bon 35 à 40 noeuds (unité de vitesse utilisée en navigation maritime et aérienne. 1 nœud correspond à 1 mille marin par heure, soit exactement 1,852 km/h ou 0,514 m/s). Et ce foutu train était long. Tellement long. Mais le compteur tournait, encore et toujours, malgré cet arrêt bien involontaire de notre part.

Dix bonnes minutes plus tard et quelques wagons plus loin, nous étions repartis. Évidemment, le passager assis à l'arrière du conducteur temporaire, c'est à dire mon estimé collègue Noël en avait profité pour rouvrir la portière et faire le vide d'un estomac et de ses boyaux torturés par les efforts musculaires afin d'alléger un bol gastrique en piteux état.

Arrivé au dernier croisement de feux de circulation, on pouvait apercevoir l'hôtel et un bon espace de stationnement directement devant la porte principale. L'un des passagers assis à l'arrière et surement pas le malade de la gauche sortit aussitôt pour s'engouffrer dans le bâtiment de la rue McGill. Heureusement que j'avais décidé de laisser le compteur tourner... Il avait pris un gros 15 minutes pour se décider à prendre une chambre dans un tel établissement de luxe. Et le prix en valait largement la chandelle, croyez-moi.

Le type malade entreprit de laisser son empreinte «gastrique» sur le bitume et lorsqu'il sortit à son tour, il mit les pieds droits dedans. Faut le faire... J'ai dû sortir une fois du taxi pour rencontrer le collègue de travail, lui qui attendait en super bonne compagnie le «boss» de la gang parti à l'intérieur. Après avoir fait soigneusement et délicatement le tour de la gerbe puante étalée devant la portière arrière, Noël et la propriétaire de la voiture était en pleine discussion. Évidemment, comment ne pas vouloir discuter avec une jeune et jolie femme ayant un gabarit de soutien-gorge assez élevé et, par la même occasion sous les yeux sans arrêt ?

Quand tout fut réglé et plusieurs minutes plus tard, mon sympathique collègue était assis à mon côté et nous étions reparti rapidement en direction de Boucherville. La soirée avait été bonne pour nous deux et il était grand temps qu'elle prenne fin. On a discuté et on a bien rigolé de ce voyage pendant le trajet de retour. La proprio aux gros seins, le type qui ne cessait pas d'ouvrir sa portière et de gerber, le train de un kilomètres de long, roulant à très basse vitesse et le compteur tournant sur le mode «distance», on peut dire que ce voyage fut notre certainement le meilleur de la soirée. Même encore aujourd'hui (ce samedi matin), on en reparle encore...

Bonne nuit !

* Taxi hic : Service de raccompagnement. Comme le fait Nez Rouge ou .08, le client demande que sa voiture soit reconduite en même temps et jusqu'à son lieu de résidence. Celui-ci devra parcontre débourser le double du prix habituel affiché au compteur : le second chauffeur de taxi a fait le même trajet avec la voiture du client. Et puis, le conducteur qui conduit la voiture-taxi doit ramener son collègue à l'endroit où il avait laissé le sien. Mais le service est bien efficace et sauvera temps et argent à celui ou celle qui l'utilisera. Et vous ? L'avez-vous déjà fait ?

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mardi 5 mai 2009

Industrie du taxi - Liens pertinents

Sommaire



Gouvernement du Québec



















Gouvernement du Canada




















  • Acadian Lines (transporteur désservant les provinces maritimes)

  • Coach Canada (destinations : canadiennes)

  • Galland (transporteur désservant les Laurentides)

  • Greyhound Canada (destinations : canadiennes)

  • Intercar (destinations : Saguenay, Lac St-Jean, Charlevoix et Côte-Nord)

  • Maheux (destinations : Montréal, Mont-Tremblant, Amos, Chapais, Grand-Remous, Val d'Or et autres arrêts)

  • Orléans Express (destinations : Québec, Mauricie, Bas St-Laurent et la Gaspésie)

  • Transdev Limocar (transporteur désservant Sherbrooke et l'Estrie)

  • Via Rail Canada (transport de passagers par train)



Si vous avez des suggestions de liens - qui pourraient s'avérer utiles - à soumettre, n'hésitez pas à en faire la demande via mon courriel. Merci !



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lundi 4 mai 2009

Ménage de blogue

J'ai décidé de faire un peu de ménage sur ma page Web. Je me suis rendu compte avec le temps - il n'est jamais trop tard pour le faire, d'ailleurs - que ma page prenait plus de temps à ouvrir qu'au tout début. Évidemment, elle n'était pas aussi chargée qu'elle peut l'être actuellement. Je remercie chaudement ma bonne Galadriel de m'avoir mis cette bonne idée dans la tête, quoique je n'ai nullement l'intention de changer de header ni le look de cette page pour le moment, tenez-vous le pour dit...

Je vais donc tenter de regrouper tous les liens ayant rapport directement ou indirectement avec l'industrie du taxi et que j'aurai jugé opportun (liens divers mais utiles aussi). Que ce soit la Commission des transports du Québec (CTQ), l'Éditeur officiel du Québec, le Ministère des transports (MTQ), La SAAQ, la Régie de l'énergie, les transports publics et d'autres liens possiblement.

J'ignore si ceux que j'ai mis en ligne pour aider des collègues de travail, ainsi que le public en général auront été utiles puisque je reçois très peu de chauffeurs-blogueurs ici (sauf Mike, Jean et Pierre-Léon). Je ne pense pas non plus que ces outils puissent profiter également à d'autres lecteurs et lectrices intéressés par ces liens. Je comprend fort bien que cette page Web est un blogue et non un Site Web (qui sert plus à renseigner les usagers sans pour autant être interactif comme le blogue).

Alors, qu'en pensez-vous ? Je vous laisse donc vous exprimer librement et à votre guise, bien entendu. Pour le moment, une bonne douche et... au lit! Je recommence au volant de mon beau taxi «Impala 2008» pour 17h30, environ.

Bonne journée !

Ah ! J'oubliais. Petit détail important. Comme pour mes autres publications pour les liens Multi-moteurs de recherche et Sécurité informatique & Internet, je vais désactiver la fonction des commentaires des lecteurs. je ne vois pas la pertinence de me laisser vos opinions sur de simples liens, même utiles. Sauf si vous le souhaitez...

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vendredi 1 mai 2009

Un esprit errant

Les fesses confortablement installés sur le siège bien rembourré de la voiture, son conducteur se laisse aller doucement vers le sommeil. Il veut le combattre mais ses paupières deviennent de plus en plus lourdes. Le son des gouttes de pluie qu'il entend frapper par milliers sur le toit de métal du taxi semble lointain, désormais. Il ne peut empêcher son esprit de vagabonder au gré de ses caprices. Une odeur écoeurante et concentrée, au parfum de pin royal se dégageait encore du sachet à peine ouvert.

Un grésillement faible mais audible parvient à ses sens. Des sons lui parviennent plus distinctement à présent. Ouvrant les yeux, l'homme adossé à son siège se relève péniblement. Le crachotement de la radio-taxi se fait plus forte et plus audible à présent. Il relève la tête, regarde à travers le pare-brise ruisselant d'eau et aperçoit la file de lanternons illuminés devant sa voiture. Un, deux, puis trois taxis se trouvent encore en ligne. Il a peut-être encore le temps de partir à la recherche de Morphée, le dieu des rêves et du sommeil. Il n'a dormi que quelques heures durant la journée précédent. Peu importe, il ne lui reste que peu de temps avant de terminer son quart de travail. Il soupir de contentement et referme les yeux.

Le micro bien calé dans sa main droite, les sens en éveil malgré la fatigue qui l'assaille, le travailleur autonome augmente le volume du radio CB à un niveau légèrement plus élevé. La voix du répartiteur se fait entendre plus clairement. Le poste d'attente semble s'éveiller de sa torpeur habituelle. Soudain, une lueur rougeâtre illumine la voiture devant la sienne. puis s'éteint aussi soudainement qu'elle était apparue. Le premier taxi démarre lentement. Il fait son arrêt puis vire à gauche en prenant de la vitesse. Le conducteur du véhicule suivant démarre son taxi, appuie sur les freins et roule doucement vers le poteau délimitant le début du poste d'attente installé par la ville.

Obligatoirement mais surtout par automatisme, notre conducteur démarre le sien à son tour et fait avancer sa voiture de quelques centimètres. Le crachotement se fait entendre de nouveau et la fourgonnette qui était en première position quitte sa place. Notre chauffeur ne bouge pas et attend son tour patiemment. Maintenant bien éveillé par les gestes qu'il a maintes fois répétés durant ces quelques années et qu'il a appris à mieux connaitre, le conducteur demeure aux aguets, prêt à appuyer sur le bouton du microphone.

La voix du radio résonne dans l'habitacle du taxi. «Poste numéro 30» demande la voix d'un l'humain assis devant l'écran de son ordinateur et pourtant éloignée physiquement de plusieurs kilomètres. L'homme appuie sur le micro et attend le signal qui fera apparaitre un message-texte dans la fenêtre éclairée du radio CB. Une espèce de tonalité aigü se fait entendre au bout de quelques secondes, deux clics sonores et le témoin lumineux clignotent deux fois. L'appel du répartiteur apparait par la suite. Après avoir lu les mots affichés qui formaient l'adresse, dans la fenêtre minuscule et rectangulaire de la petite boîte noire devenue brûlante par les longues heures d'attente, le conducteur démarre et quitte le poste d'attente rapidement. Il était temps.

Une quinzaine de minutes s'étaient écoulés depuis qu'il avait fermé les paupières pour relaxer un peu. La pluie avait cessé depuis un moment et pendant qu'il roulait vers son prochain client, il savait qu'il reviendrait encore placer les roues du taxi pour une énième fois sur les traces de ses collègues. Mais son heure tirait à sa fin. Il allait pouvoir se reposer. Il allait enfin rejoindre Morphée et se laisser aller vers un sommeil réparateur.

Moi-même, je termine ce texte et vous souhaite la bonne nuit...

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