mardi 28 avril 2009

Boucherville - Cours de taxi 101

Je vous présente Boucherville à vol d'oiseau. Et particulièrement typique en ce temps de l'année, à vol d'Outarde ou Bernarche du canada. Je me promenais sur Google Maps et j'ai voulu connaitre l'emplacement de la ville où je travaille. Et bien je suis impressionné par les détails de l'image. On peut la déplacer à notre guise, faire des agrandissements ou l'inverse.

Sur la photo que j'aimerais vous montrer, vous verrai les deux logos montrant des petits carrés bleus avec des devants d'autobus à l'intérieur. Le carré de gauche est localisé à côté d'un stationnement sans lignes de démarcation (comme dans les centres commerciaux) : c'est notre poste d'attente (de taxi) numéro 22. Il est situé sur le côté nord, entre les rues Thomas-Pépin et Des Îles-Percées, et un arrêt d'autobus est situé juste à la droite - en regardant sur la carte, vous verrai que l'espace est légèrement plus large - de l'abribus du RTL. Voici l'image en temps réel de notre poste de taxi no. 22 via le Google Maps, en relief et hyper détaillée :





Afficher Boucherville, QC sur une carte plus grande

Avez-vous trouvé le bon abribus, celui du poste 22 ? Je vous invite à cliquer sur le lien pour agrandir la carte.

Je voulais vous montrer, à l'aide de l'outil de Google Maps (efficace je dois dire), l'un de nos trois postes d'attentes installés à divers endroits de la ville. Pour vous donner le topo de notre façon de travailler, je dois vous en expliquer le fonctionnement de base. Le reste serait superflu, sauf si je remarque que vous êtes suspendus à mes lèvres (*tousse*)...

Pour commencer, le territoire de Boucherville possède 17 permis de taxi (T-01) en tout et partout (ne pas confondre avec les permis de chauffeur de taxi, ou permis de travail délivrés par la SAAQ) et ils sont distribués par le gouvernement. Je sais que le commun des mortels ne regarde jamais les plaques d'immatriculation de voitures de taxi de sa région lorsqu'il requiert un transport par taxi. À Boucherville, voir partout au Québec, les plaques d'immatriculation des voitures-taxi commencent toutes par la lettre T et suivie des deux premiers chiffres : ils indiquent l'agglomération d'où provient le permis de taxi (ex.: 102001 - A.1 Boucherville) : T-01. Les quatre numéros suivants renseignent sur l'identification de la voiture, comme toutes les autres plaques fabriquées au Québec. Les taxis oeuvrant sur le territoire de Longueuil auront leurs plaques d'immatriculation commençant par T-02. Par ailleurs, les lettres TS sur une plaque représentent les limousines. Et TR veut dire Taxi Régional (petite municipalité).

Évidemment, vous aurez l'opportunité de lire certains de mes billets portant sur les vols de territoire entre chauffeurs de différentes agglomérations. Exemple : un chauffeur de taxi travaillant pour la compagnie X prend un client en charge à Longueuil (A.02) et le dépose à Montréal, dans une autre agglomération (il y en a trois sur l'île de Montréal). Si ce même chauffeur embarque une cliente qui lui fait signe au coin des rues Papineau et Ontario et que celle-ci désire se rendre ailleurs à Montréal, notre conducteur aura commis une infraction au Règlement sur les services de transport par taxi.

Ce travailleur autonome risquera une amende assez salée, soit plus ou moins $400, ce qui représentera plusieurs journées de travail. La seule façon de ramener notre clientèle à partir d'une agglomération (telle que Montréal) autre que celle du point de départ est de placer un appel téléphonique à notre centrale. À partir de ce moment, le répartiteur gardera le client en attente pour vérifier s'il possède des véhicules à proximité. Dans l'affirmative, cet employé donnera alors les informations nécessaires au client et, si celui-ci accepte la prise en charge, le chauffeur ou la chauffeure (et oui, nous en avons des femmes pratiquant ce métier) se verra la chance de revenir à son point de départ avec un joli pactol supplémentaire. C'est payant de traverser les ponts mais c'est encore mieux de revenir chez soi avec un compteur qui a tourné dans les deux directions.

Mais entendons-nous bien : les gens voulant retourner sur la Rive-Sud, par exemple, doivent nous appeler impérativement. S'ils ne font que lever la main pour héler un taxi afin de pouvoir retourner chez eux, cette pratique est évidemment interdite. Et pour ce faire il faudrait que notre chauffeur prenne le temps de s'informer adéquatement à ce client et le temps qu'il perdra à le faire sera un client de plus qui va attendre pour son taxi dans son propre territoire. Vous me suivez ?

Mais je m'éloigne un tantinet du sujet principal qui est de vous donner des explications sur nos trois différents postes d'attente de jour et le principal poste de nuit sur le territoire A-1. Pour une ville comme Boucherville, avec sa population de près de quarante mille résidents, ça fait un grand terrain de jeu à couvrir, surtout pour celui qui, comme moi, travaille de soir et de nuit, entre 17h et 4h du matin. Il y a trois postes de taxi de jour :

  • 22 : Poste en commun situé à côté de l'abribus du RTL, au nord du Boulevard du Fort-St-Louis, entre les rues Thomas-Pépin, à l'est et la rue des Îles-Percées, à l'ouest;
  • 23 : Poste privé (poteau de la compagnie) situé dans le stationnement du Centre commercial les Promenades Montarville (angle du boulevard de Mortagne et Montarville);
  • 30 : Poste privé situé dans le terrain de stationnement au 650 du Fort-St-Louis (face au maxi). Le poteau est installé sur le bord de la route.

Ces trois postes d'attente fermeront à 20h à chaque soir, sept jours par semaine. Le répartiteur prendra la rotation des véhicules - il doit prendre en note les numéros de voitures sur chaque poste. Si par exemple, le taxi 535 (le mien) se trouve au no. 22, il attendra que je reçoive un appel dans la zone 22 avant de fermer ce poste pour la nuit. Et idem pour les deux suivants. Lorsque tous les chauffeurs sont sortis, les postes de jour seront définitivement fermés jusqu'à leur ouverture prochaine, soit 4h du matin. Le représentant de la compagnie de taxi pourra alors procéder à l'ouverture du poste 30 de soir. Celui-ci est situé dans le Complexe 20/20 (côté ouest de l'autoroute Jean-Lesage - la 20), sur la rue Des Frères-Lumière et à l'angle de la rue Volta. Une station libre-service Esso nous fait face et lorsque nous sommes plusieurs à faire la queue, nous en profitons alors pour aller vider notre vessie, car on ne sait jamais quand on sera occupé. Et par les temps qui courent, Dieu seul sait si nous prions chaque jour pour que nous le soyons.

J'ose espérer que ce billet fera comprendre à monsieur-et-madame tout-le-monde que le domaine du taxi est bien complexe à priori, mais qui devient si simple quand on connait la base. Il suffit de briser la glace et d'en parler au chauffeur. Si le client est réceptif à mes explications, je me fais une joie de l' informer, cela va de soi. Comme ce fut le cas avec Guillaume Latendresse. Comme je le ferais avec vous-même.

J'espère n'avoir rien oublié. Je parlerai plus tard de conflits possibles pouvant survenir entre des chauffeurs appartenant à des agglomérations bien définies et qui sont tenté de quitter les lieux avec une clientèle qui ne leur appartient pas. C'est une situation bien réelle que nous, chauffeurs de taxi de Boucherville vivons quotidiennement.

Bonne journée / bonne nuit !

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dimanche 26 avril 2009

Un vrai chic type

La pause fut de courte durée. Après avoir mijoté pendant quelques jours suite à des commentaires ultra positifs ayant pour but de me remonter le moral - surtout avec ce que mon amie Toutarmonie m'a laissé comme remontant - je me suis remis au boulot, quitte à vraiment, mais vraiment me coucher tard.

Je vous écris ce texte à l'aide de mon nouveau clavier flambant neuf et hyper performant. je sais bien qu'il ne m'aidera pas à trouver les mots justes pour mes textes ni à combler certains vides causés par le manque d'inspiration. Mais au moins ce nouvel outil va pouvoir m'aider à réaliser mon souhait de toujours : pouvoir écrire. Grâce à mon fiston (Médéric), j'ai pu enfin me débarasser de l'ancien clavier, continuellement encrassé de morceaux de bouffe entre les touches, la touche «space» ayant été brisée par un doigt vengeur ou moqueur, sans doute après avoir reçu une réplique de sa dulcinée en colère... ou étais-ce sa colère à lui ? Un autre mystère...

La soirée s'est passé pas trop mal malgré un début légèrement commotionné à Boucherville. Je me considère chanceux si j'obtiens un bon voyage au départ. Mais hier soir, jeudi, les voyages «locaux» comme on dit dans le patois des chauffeurs, me semblaient un peu trop nombreux à mon goût. Et puis finalement, les GROS voyages ont commencer à sortir. La récompense pour avoir été patient avait porté fruit : je venais de recevoir un appel pour me rendre à destination du quartier 10/30 de Brossard.


Il devait être tout près de 23 heures trente lorsque je reçois un appel pour le Resto Bar le Christies. À partir de maintenant, je dois ouvrir une parenthèse pour vous raconter une petite anecdote : peu avant cet appel, un chauffeur libanais s'en allait se chercher un café et immobilise son véhicule à la hauteur du mien et me demande si j'ai besoin de quelque chose. Je lui répond un «non merci» bien poli et il me dit tout à coup qu'il avait aperçu l'autobus des joueurs du Canadien au Christies. Ah ? Je rétorque alors qu'il n'y en aura pas un qui va utiliser le taxi alors... Et après s'être esclaffé pour cette remarque bien placée, mon collègue a continué son chemin vers le Tim Horton, celui d'en face de notre poste d'attente de nuit.

Et quelques minutes plus tard, on me demandait de me rendre à ce resto bar pour prendre un dénommé Guillaume. Son nom de famille demeurait un mystère jusqu'à ce que je vois sortir un grand gaillard de plus de six pieds de haut et de carrure athlétique. Je ne l'avais pas réellement reconnu sur le coup mais le valet (celui qui stationne les voitures pour les clients et pour un bon pourboire) m'en avait informé dès mon arrivé.

Aussitôt assis derrière moi, il me lance précipitamment : «Mmmmm ! Ça sent les frites ici !» Évidemment, je venais d'acheter mon souper qui se composait en une petite portion de frites et un délicieux sandwich grillé au poulet (viande blanche) bien garni. L'odeur était encore fraîche dans la voiture et je venais sans doute de lui redonner une faim insoupçonnée. Je crois que son repas de la veille au soir était rendu loin dans le tuyau. Pour changer de sujet, il m'a fallu lui demander sa destination, comme avec ma clientèle habituelle. Quand j'ai su que je me rendais au chic Quartier Dix 30 de Brossard, je n'ai plus eu de doute quant à son identité. On devait se rendre plus précisément à l'aréna de pratique de l'équipe ... Bell (?) mais je ne me souviens pas du vrai nom. Je peux les compter sur mes deux mains le nombre de voyages que j'avais fait à cet endroit.

Pendant le trajet, le joueur-vedette de Montréal me posait des questions sur le taxi et moi je lui en demandait sur le hockey. On s'échangeait sur nos métiers respectifs et j'aimais bien ce tempo. La route était belle et vide de monde. On roulait vite mais prudemment. Je devais me montrer doublement attentif et professionnel : Monsieur était le papa d'un beau poupon de neuf mois. C'est quoi son nom ? Eden, m'avait-t-il répondu. Très joli comme choix, Guillaume. Il était fier de son fils et ça se voyait sur son visage. Il m'avait aussi parlé de sa conjointe (maudine de mémoire) dont j'ai perdu le prénom et qui l'attendait à sa maison de Brossard.

«Elle attend toujours ton retour ?» Pas toujours mais d'après ce que j'ai retenu de la conversation, elle attendait le retour de son amoureux après un party bien arrosé avec les autres membres de l'équipe. Fêter quoi au juste ? La fin d'une saison éprouvante et dure de conséquences. Le renvoi de Guy Carbonneau, selon Guillaume avait été une surprise, autant pour lui-même que pour l'équipe au complet. Guy était son ami et confident. Ils se complétaient. Son coach était là en cas de besoin et idem pour le numéro 84. Sa réponse à ma question qui était de savoir si le renvoi de l'entraineur pouvait être évitable, il me répond tout simplement qu'un coach ne peut pas plaire à tout le monde. Il s'était fait respecter par plusieurs mais d'autres ne pouvaient plus le sentir. Son départ était inévitable. Une autre raison : la décision avait été possiblement prise par LE Big Boss : Mister Gillett.

Sur la voie rapide de la 30 vers l'ouest, je me rapproche de la sortie qui nous mènera à notre destination. Le virage pour prendre la sortie du boulevard Rome se fait en douceur. La conversation se continue dans le monde merveilleux du taxi, quand tout va dans le meilleur des mondes. Pendant ce court laps de temps, j'avais l'impression d'être ailleurs qu'au volant. Sauf quand je répondais à ses questions se rapportant à mon métier. Il était vraiment impressionné, selon moi. Je crois même qu'il comprenait réellement ce qu'un chauffeur pouvait vivre à chaque jour ou nuit de travail. J'étais aussi fier que lui parce que je venais peut-être de lui faire prendre conscience (j'espère du moins) qu'il était chanceux de pouvoir pratiquer un sport de pro comme métier et de pouvoir en retirer un sacré bon bénéfice. À la blague, bien entendu, je lui avait même suggéré de s'acheter un permis de taxi à Boucherville, après la crise économique, évidemment. Il a pouffé de rire. Et je m'y attendais...

En ce qui concerne l'entraineur temporaire (Gainey et sa possible démission), Guillaume n'a pas voulu répondre, tout simplement parce qu'il ne tient pas à se prononcer encore. Cependant, et peu importe ce qu'il adviendra du coach actuel, l'équipe a besoin d'une personne qui a du leadership, mais aussi qui sache être souple. Bref, une main de fer dans un gant de velours, Guillaume ? Un peu ça, oui ! Mais tout le monde connait maintenant la vraie motivation de monsieur Gainey depuis sa conférence de presse.

Je lui ai demandé aussi - mais surtout - pour quelle raison (je ne suis pas et ne suis plus un fan de hockey et je n'écoute pas les matchs à la télé, alors ma question m'a semblé bien légitime, pour moi mais aussi pour ma curiosité personnelle) la foule était déçue des performances de l'équipe. Toujours selon Guillaume, le nombre important de joueurs blessés a été LE facteur aggravant. À pareille date l'an dernier, le club avait bien terminé et si on se souvient bien, le nombre de blessure était plus que négligeable. Ça se tient.

En arrivant dans la place, j'avais fait remarqué à mon client que je ne connaissais pas encore la bonne route à suivre pour se rendre au centre d'entrainement du Centre Bell. Plus précisément à l'entrée du garage. Il m'a guidé comme un chef. Étant donné aussi qu'il avait quitté plus tôt pour justement pouvoir se reposer, retrouver sa blonde et son fils Eden. Il m'avait dit au passage, alors que je lui avais fait remarquer qu'étant sobre, une voiture aurait été bien utile. Sa réponse : sa nouvelle maison à Candiac est plus importante qu'une nouvelle voiture (...) Hein ? Je rêve ou quoi ? Il ne gagne pas assez de fric ? Bah, sa conjointe possède sûrement sa propre voiture mais il ne veut pas investir pour une 2e. Vous croyez ça, vous ? Possible.

Je porte la main au compteur pour qu'il cesse de rouler et me tourne vers mon client pour lui indiquer le montant. $47 dollars, s'il vous plaît. Il fouille dans sa poche (je ne sais pas laquelle, il fait pas assez clair, sti!) et fini par me tendre un billet de $100. Bon, un joueur qui gagne de gros sous et qui me remet un «brun», c'est normal. Heureusement que je pouvais le changer. Pis je commencerai pas à lui faire la morale quand on a juste un gros bill comme le sien. Je vais passer l'éponge pour cette fois-ci (je rigole, les amis/es). Vous auriez fait pareil, non ?

Bon, si mes comptes sont exactes, je lui dois cinquante-trois dollars. Comme je commence à lui remettre sa monnaie, il ne demande que $40 dollars... Un beau $13 de pourboire. Pour tout vous dire, je crois qu'il avait aimé ma «ride» en taxi. Et le temps a passé tellement vite. On a rien vu, sauf moi, heureusement. Pour un joueur qui a connu une mauvaise saison et des séries qui se sont terminées trop rapidement, il était vraiment «cool». Il était serein. Calme. Soulagé ? J'sais pas. Mais un vrai chic type, j'vous dit...

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samedi 25 avril 2009

Petite rectification

Je viens à peine de publier mon texte (hyper long mais combien intéressant, c'est mon avis surtout) que déjà, Blogger le publie avant celui qui vous a fait tant poireauter : Une grande surprise. C'est quoi le problème ? Aucune espèce d'idée. Première fois que ça arrive, à ma grande surprise.

Donc, pour lire le billet tant attendu, faites glisser la souris vers le bas avec la roulette (si vous avez cette option) pour vous rendre au 3e texte intitulé : Un vrai chic type. Pis vu que je suis toujours ben gentil, z'avez juste à cliquer sur le lien du titre juste ci-dessus. C'tu pas aimable ça, hein ?

Bonne nuit !

J-F

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vendredi 24 avril 2009

Une grande surprise

Je ne voudrais pas vous faire attendre trop longtemps mais comme mon texte original est encore à l'état embryonnaire, je me permet de vous transmettre celui-ci, histoire de vous faire lambiner un brin. M'enfin, jusqu'au samedi matin.

Je vous parlerai de ma rencontre tout à fait fortuite avec un costaud oeuvrant dans le monde des pros. Le monde du sport bien entendu. Un indice ? Hockey. Je ne vous en dirai pas plus, mais juste assez pour que vous sachiez qu'il connaît mon vendeur automobile, celui qui m'a vendu ma Ford Escape 2008. Il bosse à Brossard. Bon ! Suffit pour les indices. J'admet que c'est peu mais je veux être certain d'avoir conservé mon punch pour demain matin...

Bonne nuit tout le monde !

Jean-François

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mardi 21 avril 2009

La fin ?

Je ne sais pas quoi vous dire ce matin. Il est actuellement 7h54 en ce mardi, une autre journée de bruine et de pluie fine. Pendant cette longue nuit de ce lundi soir à ce mardi matin, j'ai eu largement le temps de réfléchir à mon avenir parmi vous, ce monde irréel et pourtant bien virtuel.

Pour tout vous dire, j'ai crissement (désolé pour ce terme crû de ma part) le goût de tout fermer, tout lâcher. Je n'ai plus la force morale et physique de continuer sans me heurter à de continuelles déceptions. Je dois me l'avouer : ma vie n'est que déception. Mon enfance avant et après mon adoption (vers l'âge de 2 ans), mon frère cadet chouchouté sans arrêt par ma mère pendant mon adolescence, mes nombreux coups pendables pour attirer l'attention de celle-ci, mes gaffes continuelles au collège Bourget (promotion 82) sans parler de la fois où, alors que j'étais en secondaire IV ou V si je ne me trompe, j'avais présenté ma candidature pour l'élection d'un président de tout le secondaire. J'avais cafouillé pendant mon allocution devant la multitude d'élèves présent dans la salle. Une vraie honte. C'est encore pire aujourd'hui.

Ce qui me rend triste ce matin c'est que je sois obligé de vous déballer ces sentiments qui dévorent mes pensées à chaque jour que le bon Dieu m'apporte. Vous ne pouvez pas croire à quel point je me sent diminué et humilié en partageant ces aveux avec vous. Je suis au bout du rouleau et personne de mon entourage ne le sait. Et je ne veux pas qu'ils sachent. Pas maintenant. Peut-être plus tard, après mon départ, un jour.

Quand on m'a dit que les blogues, il faut écrire pour soi et non pour les autres, je n'y crois pas. Si j'avais voulu écrire pour moi uniquement, j'aurais choisi de le faire dans un journal intime. Et je ne l'ai jamais fait. Le blogue était pour moi une manière de m'exprimer, une manière de montrer au monde ce que je suis, ce que je fais. Sans pour autant dévoiler ma nature, mon Moi intérieur. Mon intimité. Un blogueur que j'admire est bien Pierre-Léon, un chauffeur de taxi chevronné et expert dans l'art de rédiger des textes qui racontent ses nombreux périples à travers les rues de sa ville. Il sait comment captiver les gens qui dévoreront ces billets. Son blogue UN TAXi LA NUiT est une réussite pour un chauffeur de taxi, vous ne trouvez pas ? Et son talent ne l'oblige pas à répondre aux nombreux commentaires qu'il reçoit...

Contrairement à d'autres carnetiers de talents et de renoms, c'est possible que j'aie placé la barre un tantinet trop haute pour moi. J'avais de l'ambition avec ce blogue mais comme je m'y attendais, le ballon s'est dégonflé. De moins en moins de commentaires égale de moins en moins de lecteurs intéressés par des textes qui donnent de tels résultats. Normal. Alors pourquoi le garder ouvert ? Pourquoi continuer à se faire du mal avec des billets que personne ne veut lire ? Désolé, mais c'est l'impression que j'ai.

Pour ouvrir une petite parenthèse, j'ai toujours aimé les cours de français à l'école. Au secondaire, j'étais fort en dictée. À chaque semaine, le prof récompensait les élèves qui obtenaient un 10/10 en dictée. Pour tout dire, le nombre d'étudiants admis à la bibliothèque était facilement comptabilisé sur une main. Parfois les deux.

Oui j'étais fort en français mais pas en composition. C'était ma principale faiblesse. Encore aujourd'hui, je dois en payer le prix. J'ai l'impression que mes phrases sont incohérentes, sautent du «coq-à-l'âne». Vous comprenez ? J'ignore si cela est dû à un handicap intellectuel (que je crois avoir depuis mon jeune âge) et qui me rend si maladroit avec les mots et les gestes (syndrôme de Gilles de la Tourette à mon avis).

À ceux et celles qui me gardent dans leurs blogrolls, je leur dit un GROS merci du fond du coeur.

En parlant de remerciement, je n'oublie pas ceux et celles qui m'ont tendu la perche (par mon billet Un mal incontrôlable) par leurs soutiens via les courriels. Un autre GROS merci à ces amis/es virtuels. Je n'ai peut-être pas d'excuse pour ne pas avoir répondu à vos emails mais je n'osais tout simplement pas. Et puis, chacun à ses propres problèmes et ajouter les miens serait bien malvenu.

Je laisse cette page Web ouverte encore pour quelque temps. Je suis conscient que mon texte termine mal ce début de semaine du mois d'avril, un mois qui a été quel que peu grisailleux. Le fait aussi de subir la raclée de l'année dans l'industrie du taxi a dû jouer un rôle majeur. Des journées de 12 heures et ne récolter que $60 à peine crève le coeur pour bien des chauffeurs, surtout dans les villes de banlieues, comme Boucherville. Un territoire qui fut une mine d'or, jadis.

Il est tard et je pense que j'ai encore trop parlé. Comme je n'ai personne à qui confier mes petits secrets (je garde les plus gros pour moi et le bon Dieu), je pensais en parler ici. Peu importe ce que vous en penserai, je me suis formé une carapace d'une bonne épaisseur. Mes larmes n'ont pas coulé depuis la mort de mon grand-père, en 1975. J'aurai 45 ans cet été. J'ai appris à garder mes émotions «en-dedans». C'est encore plus difficile de les laisser sortir aujourd'hui.

Bonne nuit et ... peut-être à bientôt...

Jean-François

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jeudi 16 avril 2009

Un avenir inquiétant...

J'avais pris congé aujourd'hui. Comme tous les mercredis d'ailleurs. Ne me demandez pas la raison qui m'avait poussé à choisir ce jour en particulier, moi-même je ne sais pas encore. Il faut dire qu'à mes débuts à Boucherville, cela fera un an le 14 juillet prochain qu'André, le chauffeur de jour (il était de soir/nuit comme moi présentement) m'avait fortement suggéré de bosser les dimanches, lundis et mardis, surtout parce qu'il y avait de fortes chances que je me retrouve comme seul taxi dans cette charmante ville de quarante milles âmes. Ça peut bien aller comme ça peut causer des problèmes. Enfin bref, j'avais décidé de prendre le mercredi pour reposer mes neurones et recommencer le jeudi soir.


Mais depuis le début de l'hiver, la situation a bien changée. Certains propriétaires, ceux qui laissaient dormir leurs taxis la nuit ont soudainement décidés d'embaucher un 2e conducteur - de soir/nuit, évidemment - pour ajouter à la tension qui règne sur le poste de taxi de nuit (je vousa en glisserai un mot plus tard) et ça n'a pas changé depuis, malheureusement.

Donc, pour résumer la situation, il y a plus de voitures en début de semaine (et même pour toute la semaine) que pour le nombre d'appels qu'on reçoit, c'est à dire beaucoup moins qu'à mes débuts. Sans compter quelques clients réguliers qui ont disparues mystérieusement. Tout ça pour vous dire que je songe peut-être à échanger ma journée de congé du mercredi pour celle de mardi. Pourquoi pas ? Mes soirées au cinéma me coûterait moitié prix...

Tout ça pour en venir à mon sujet d'aujourd'hui : le film Prédictions. Un film que j'ai adoré mais qui m'a aussi inquiété sur l'avenir de ma planète et de sa population. Et la manière que nous pourrions périr, telle que l'apocalypse, est tellement réaliste et probable que, lorsque tu regardes les images de cette destruction à l'échelle planétaire et qui durent à peine quelques secondes, tu ne peux que figer sur ton siège. Idem pour les scènes de l'écrasement de l'avion et le déraillement du métro de New York : les scènes sont réalistes mais durs à regarder. On se croirait en plein action ! Mais le plus difficile avec ces deux scènes, c'est que tu réalises soudainement que des centaines de vies (ça pourrait être le cas dans la vraie vie) avaient été sacrifiées en l'espace de quelques secondes...

Pour le cas où certaines personnes aimeraient voir ce long métrage, je vous invite à lire la description ci-dessous :

  • Résumé : En 1959, dans la cour d'une école primaire de la banlieue de Boston, une capsule scellée contenant des dessins d'enfants est mise en terre. Cinquante ans plus tard, on l'exhume afin d'en distribuer le contenu aux écoliers. Plutôt que de recevoir un dessin, Caleb Koestler se retrouve avec une feuille noircie de chiffres. John, son père qui est astrophysicien pour le MIT (Massachusetts Institute of Technology), s'intéresse au document mystérieux et découvre, consterné, que ce dernier a prédit avec exactitude une série de catastrophes survenues depuis. En traquant les origines du document, John fait la connaissance de Diana Wayland et de sa fille Abby qui, comme Caleb, semble être en contact avec des êtres étranges et inquiétants. À mesure que s'accumulent les tragédies, John comprend que la dernière série de chiffres du document annonce rien de moins que la fin du monde.
  • Crédits : Réalisation: Alex Proyas. Scénario: Ryne Pearson, Juliet Snowden, Stiles White, Stuart Hazeldine. Photographie: Simon Duggan. Montage: Richard Learoyd. Musique: Marco Beltrami.
  • Acteurs : Nicolas Cage, Rose Byrne, Chandler Canterbury, Lara Robinson, Ben Mendelsohn, Nadia Townsend, Danielle Carter, Alan Hopgood.



Plus d'infos sur ce film

Voici la bande-annonce du film Prédictions (vf)

J'ignore si cette bande-annonce vous aura donné le goût d'aller le voir mais selon moi, et si vous aimez les thrillers, ça en vaut largement la peine. Bien sûr, les effets spéciaux sont carrément à couper le souffle mais la fin m'a laissé amer. Dans le fond, et entre vous et moi, je ne suis pas intéressé à connaître la façon ni l'heure de ma mort... Et vous ?

Bon cinéma !

Jean-François

P.S. : Voici quelques secrets de tournage sur ce film.

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mardi 14 avril 2009

Pauvre petite bête...


Espiègle, tapageur, voleur, mignon, téméraire, autant ces principaux adjectifs qui sied si bien à ce petit mammifère (omnivore) que l'on reconnaitra si facilement grâce à ce «masque noir» significatif et bordé de blanc situé autour de ses yeux fouineurs.

Je croyais que le raton laveur était habile pour grimper aux arbres, jusqu'à ce que j'en vois un devant moi hier soir. Et il était vraiment mal en point...

Je venais de terminer un voyage de quelques dollars à peine et je devais reprendre le chemin du poste de taxi le plus près possible lorsque mon attention fut attirée par un groupe de personnes sur un bout de terrain. Un arbre adulte et indéniablement immense le dominait par sa taille. Mais ce qui avait attiré mon regard n'était pas cet arbre mais plutôt quelque chose de plus petit qui bougeait derrière un buisson.

Deux adolescents intrigués par «cette chose» et un homme plus jeune que moi regardaient dans la même direction, un buisson bien pourvu et qui cachait cette chose. La bête bougeait mais pas de façon vigoureuse. Je me suis approché doucement et j'ai vu la bête en question : un raton laveur affrayé. Mais étonnamment, celui-ci semblait se foutre éperdument des humains qui l'entourait. Il était bizard. Ces réactions étaient assez lentes, surtout lorsqu'il marchait. On aurait dit un boxeur qui venait de recevoir un uppercut au menton.

L'homme et sa fille, resté à l'écart par protection pour la petite, sans doute, me dit que l'animal était tombé de l'arbre et depuis ce temps, il avait un comportement et une démarche inhabituel. Pour un animal sauvage tel qu'un raton laveur, sa façon de marcher sur trois pattes suggérait possiblement une blessure à la patte. Pour le reste, l'animal demeurait la plupart du temps couché, la tête baissée. Je pouvais voir son ventre monter et descendre lentement, au rythme de sa respiration, ce qui me laisse craindre le pire : une blessure interne lors de la chute.

Je devais faire quelque chose. Je ne pouvais pas laisser cette pauvre bête à la vue de tout le monde et surtout pas dans un quartier où les chiens sont nombreux. Le raton était faible, ça se voyait et il faisait réellement pitié. Je caressais maladroitement son dos velu avec ma main gantée, (je ne pouvais prendre de chance d'avoir une morsure d'un animal tel qu'un raton laveur commun) comme ceux dont se servent les déménageurs, des gants plus apais. J'étais un brin nerveux en caressant son pelage parce que je craignais qu'il se retourne subitement pour chercher à me mordre.

Réaction tout à fait légitime puisque les ratons laveurs, en général se promènent loin des hommes. Et comme nous avons la mauvaise habitude de laisser nos poubelles remplies de restants de bouffes dans des sacs mal fermés ou non résistants, alors le raton laveur se fera un petit festin avec vos déchets. Et ne comptez pas sur sa collaboration pour tout remettre en ordre, hein ?

Mais j'avais bien peur que notre blessé était «seul au monde» (il n'avait pas le ballon Wilson pour lui tenir compagnie et Chuck Noland - Tom Hanks - avait déjà quitté son île depuis fort longtemps) dans ce voisinage.

Trève de plaisanterie, je me demandais comment j'allais faire pour sortir cette boule de poils de sa fâcheuse position. Une voisine qui se tenait sur le seuil de sa clôture et dont l'animal gisait, couché contre le treillis, m'avait indiqué qu'elle allait appeler le Berger Blanc, un organisme qui a vu le jour en 1983 pour répondre aux besoins de la population aux prises avec des animaux errants ou n'ayant aucun endroit sécuritaire pour s'en départir. La charmante dame était revenue avec la mine déconfite et pour cause : le Berger Blanc était fermé. Évidemment, on était le lundi de Pâques. Même les vétérinaires étaient fermés.

Alors je pris la décision de transférer le pauvre raton dans un environnement plus sain et plus sécuritaire : le bord du fleuve Saint-Laurent, par le boulevard Marie-Victorin. Ce que j'ai fait. Pour le déménager, j'ai dû quêter une boîte pour mettre notre ami/e à l'intérieur. Le couvercle ne fermait pas mais c'était sans importance. Il était trop faible pour bouger. Comme de fait, lorsque je suis arrivé à destination et que je me suis dépêché pour ouvrir le coffre, mon ami/e masqué était toujours vivant mais encore plus mal en point que je ne l'avais cru.

Quelques pêcheurs, pressés de prendre quelques bonnes prises grâce à la montée des eaux, vaquaient à leurs occupations tout près de moi et de ma boîte de carton. Après avoir libéré mon «prisonnier poilu» bien malgré lui, celui-ci restait couché sur le flan gauche, le regard semblant perdu au loin, un regard qui fixait bien au delà le rivage et son fleuve dont les vagues venaient lécher la grève.

L'un des pêcheurs, n'ayant rien attrapé depuis quelques heures était venu me voir et avait remarqué le raton laveur couché à mes pieds. Je lui avait expliqué dans les détails ma rencontre avec l'animal, sa chute de l'arbre et son transport vers un lieu plus «naturel». Il approuva mon geste et me donna raison sur ce que je savais déjà et que j'avais, d'ailleurs déjà fait.

Je devais repartir pour le boulot. Et pourtant, tout en conduisant vers mon poste de taxi, j'avais une certaine crainte. Je savais qu'il était en sécurité et dans un environnement plus propice pour un animal sauvage de cette nature, je me demandais tout de même si ce raton laveur commun allait survivre ou se laisser mourir tout bêtement. J'aurais alors vraiment toutes les raisons de m'en vouloir...

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samedi 11 avril 2009

Joyeuse Pâques

Bon dimanche de Pâques !

Évidemment, je ne vous direz pas d'y aller «molo» avec le chocolat, mais comme j'en connais qui vont encore tricher un «p'tit peu», alors pourquoi pas ? Pâques, c'est comme la fête de Noël : ça n'arrive qu'une fois dans l'année...

Quant à moi, ce dimanche du congé pascal devrait me rapporter un peu plus que la normale si je me fie aux années passées. Quoique cette année, c'est spéciale. La récession que tout le monde redoutait nous tombe finalement dessus, à bras raccourci et pas à peu près. Donc, la populace économise, plus souvent qu'autrement, mais je crois que ce dimanche, étant donné que les bars et clubs seront ouverts puisque le lundi 13 avril, ce sera une journée de congé pour la plupart du monde.

Bonne nuit, bon congé de Pâques et bonne fin de semaine tout le monde !

Jean-François

P.S.: Soyez prudent sur la route en fin de semaine, ok ? Je suis un lecteur assidu du Journal de Montréal (j'ai tout le temps de le lire au boulot), j'ai donc pas envie de vous compter parmi les «statisques» des victimes de la route pendant les longs week-ends de Pâques. Et puis, faut croire que je vous aime parmi vos familles, et parmi vos amis/es du monde virtuel, qui vous lisent régulièrement. On se comprend ? Allez, salut !

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vendredi 10 avril 2009

La ceinture en taxi

Les parents doivent montrer l'exemple...


Je vais vous poser une question bien simple, même si je sais d'avance que vous connaissez la réponse : est-ce que vous attachez votre ceinture de sécurité en voiture ? La réponse devrait être «oui», évidemment. Du moins, je l'espère...

Maintenant, je vous repose la question : est-ce que vous attachez votre ceinture en taxi (si toutefois vous le prenez) ? La réponse devrait être similaire à la première question si vous me suivez toujours. Ben imaginez-vous donc que la majorité de mes clients et clientes ne le font pas encore... Même les jeunes ! Faut dire ici qu'à partir de 16 ans et plus, je n'ai pas à me soucier des conséquences directes de leurs gestes. S'ils ne la boucle pas, tant pis pour leur poche et les points qui s'en suivront. Que je sois un chauffeur de taxi réputé pour ma prudence et mon respect des lois pour ma conduite, je ne serai jamais à l'abri des délinquants de la route et surtout des irréductibles de l'alcool au volant. Mais malgré tout, j'informe toujours, ou presque mes clients, jeunes ou pas de s'attacher, surtout si je dois rouler sur des voies rapides.

Je ne comprendrai jamais la raison que les gens me donnent pour expliquer le fait de ne pas s'attacher en taxi : «J'ai toujours cru qu'on était pas obliger de le faire.» Ben voyons... Un taxi c'est un «char» avec quatre roues, un moteur, quatre portes, des sièges pis un volant cibole! C'est quoi la différence ? Qu'un véhicule percute ta voiture côté passager ou le taxi du même côté, tu risques peut-être de te retrouver dans le même état, non ? Penses-y donc un peu...

Pour conclure, le dernier paragraphe du lien que je vous ai laissé ci-dessus est important à savoir : pourquoi les chauffeurs de taxi sont-ils exemptés du port de la ceinture au Québec (je ne saurais dire pour le reste du pays) ? En fait, on m'a seulement dit qu'on ne s'attachait pas pour des raisons de sécurité. De quelle sécurité on parle, au fait ? Bien évidemment celle du chauffeur. Donc, la mienne aussi. Pourquoi ? Pour éviter de se faire étrangler par des personnes malveillantes. Je le dis parce que c'est déjà arrivé. Et malheureusement, malgré des recherches infructueuses, je n'arrive pas à mettre la main sur des cas de meurtres de chauffeurs de taxi par strangulation (par la ceinture). Mais je sais que la loi avait été modifiée pour cette raison.

Mais sachez aussi que : «dans l'exercice de ses fonctions, il est exempté du port de la ceinture lorsqu'il circule sur la majorité des chemins publics, y compris à l'intérieur des limites des villes et villages.» C'est pas moi qui le dit, mais la SAAQ.

La ceinture, ça sauve des vies. Même en taxi...

Bonne fin de semaine et Joyeuse Pâques tout le monde !!!

Jean-François


P.S.: Un impact sur la route à une vitesse de 50 km/h équivaut à une chute d'un 4e étage. Imaginez alors lorsque vous roulez à plus de 100 km/h... et que la vitesse de l'autre véhicule, celui qui vous percute, est sensiblement la même ? l'impact sera multiplié par deux. Vous imaginez le résultat ? Je n'ose même pas regarder. Et vous ?

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dimanche 5 avril 2009

Un mal incontrôlable

Je ne sais pas trop comment expliquer ce qui m'arrive. En fait c'est la première fois de mon existence que j'éprouve une telle sensation. Sensation assez désagréable, je dirais même. Autrement dit, je suis incapable de me concentrer sur ce que je veux écrire, faire, conduire et surtout de penser...

Ne croyez pas que cette situation durera longtemps. En fait, je n'en sais rien. Tout va mal autour de moi et dans la partie active de ma vie personnelle et professionnelle : à la maison et sur le taxi. Pour l'instant, je préfère me taire pour ne pas nuire à ce blogue et à son créateur. Cependant, et comme je ne peux me confier à mes proches, vous en comprendrez facilement la raison, vous avez mon adresse de courriel (ma nouvelle) disponible en cliquant sur les liens à cet effet. Si jamais l'envie vous prend de vouloir me «parler» via mon courriel, à l'abri des regards indiscrets pour nos conversations en privées.

Je tiens à m'excuser si je tarde à rédiger mes billets que j'avais promis à mon retour de vacance. Malgré que j'aie repris du poil de la bête «physiquement» quelques semaines plus tard, je retombe malade «mentalement» peu de temps après et j'en recherche encore désespérément la raison.

Vous pouvez me laisser vos commentaires sur ce récent texte si vous le souhaitez. Je tenterai d'y répondre comme je l'ai fait pour mon ami Drew, et malgré que je n'ai reçu qu'un seul commentaire sur le texte : Elle me fait toujours «flipper» !. Et celui-ci provient d'une personne qui n'est pas indifférent à mon absence «virtuelle» si je puis dire. En tout cas, en le lisant, j'avais perçu de l'inquiétude et avec raison. C'est la raison pour laquelle j'ai écris ce court billet. Pour vous rassurer...

Je vous remercie de me comprendre...

Jean-François

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