mardi 17 novembre 2009

Allo ?

Suite à mon dernier billet sur le changement de liens (urls) entre l'ancien et le nouveau blogue (je sais que ça peut être mélangeant : les modèles étant identiques), je vous invite encore une fois à faire le changement de l'ancien url ( http://taxi-535.blogspot.com/ ) vers le nouveau ( http://taximan535.blogspot.com/ )...

Hier matin, je vous expliquais la raison de ce changement que j'aurais bien voulu (vous) éviter, hein... En plus, sur mon nouveau, je n'ai réussi à récolter que huit (8) nouveaux membres sur... 24, avec l'ancien.

Je vous écrivais de nouveau sur le même sujet par crainte de ne pas vous avoir accroché (pas encore eu de commentaires de votre part), alors... ne m'en voulez pas trop. Merci !
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lundi 16 novembre 2009

Changement de lien

Comme le titre de cette page l'indique plutôt clairement, je me vois dans l'obligation de changer l'url de ce blogue. L'autre vous attend déjà. Ne s'agit que de l'ajouter dans votre agrégateur ou encore dans vos favoris.

Vous pouvez désormais me suivre sur cette nouvelle page. Si cela vous est possible, auriez-vous la gentillesse de changer ce lien dans vos blogrolls respectifs s'il vous plaît ? Toutefois et pour laisser une chance à tout le monde, je le garderai ouvert pour un certain temps.

Les raisons qui m'ont poussées à reprendre ce carnet concerne mon compte Google. Je voulais garder mon adresse de courriel avec Google mais aussi avec Blogger mais cela n'était, apparemment pas compatible. J'ai donc dû tout recommencer à zéro. Heureusement que je n'avais qu'à copier/coller tous les widgets !

Bien voilà pour les manchettes de l'heure. Et il est grand temps que j'aille dormir, moi. Bonne journée tout le monde. En attendant, j'ai pas mal hâte de connaitre la personne qui va s'inscrire à mon membership...
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samedi 14 novembre 2009

La clientèle baisse, la grippe augmente

J'ai quitté le poste de nuit vers 1h15 du matin. Et moi qui a l'habitude de terminer mon quart jusqu'à la toute fin, sans broncher, c'est tout à fait déplorable. Pour un vendredi 13, ce fut une nuit que je qualifierais de catastrophique. Entre 18h00, l'heure du début de mon quart de travail et vers 1h15 samedi matin, j'ai amassé en tout et partout un peu plus de $50 dollars. À 40% de ce montant, ça ne donne pas grand'chose.

Alors que je prenais en charge une ravissante coiffeuse qui venait de finir son «shift» de soir au Rack'N'Roll, j'enfilai rapidement le stationnement en le traversant de travers pour ainsi couper court et sauver le lumière de trafic qui peut s'avérer longue si on a le malheur de s'immobiliser à sa hauteur.

Jasant de tout et de rien, la conversation venait de prendre une tout autre tangeante, une nouvelle direction. Pendant que je surveillais le feu rouge du coin de l'oeil, ma cliente me parlait de sa soirée monotone et calme. Le genre de soirée qui semblait vouloir se répéter trop souvent, hélas. Je rétorquai que nous aussi on en arrachait par les temps qui courent. On se demandait bien pourquoi d'ailleurs.

Et soudainement, la réponse nous sauta en pleine face : la A(H1N1). Sa théorie n'était pas bête. Elle tenait même très bien la route. Que ce soit ici à Boucherville, ou encore à Montréal, Laval, Longueuil ou même dans ce charmant coin de pays le plus reculé de la Montérégie, St-Hyacinthe, là ou les lionnes et lions sont rois et maîtres, les bars sont vides, les places de stationnement le sont également. Où est passé la clientèle ?

La jolie coiffeuse et moi croyons que les clients(es) tiennent à rester chez eux, bien à l'abri de cette grippe qui en a foudroyée des milliers à travers le monde. On peut les comprendre aussi. C'est pas moi qui irait leur reprocher. Mais à ce rythme-là, on va finir par faire faillite, ma foi. Sans vouloir exagérer la chose, force est d'admettre que mes revenus sont tombés aussi bas que ma personne qui est tombée de sa chaise en apprenant la nouvelle.

Cela fera plusieurs semaines, voir plusieurs mois, soit depuis l'apparition et l'éclosion de la deuxième vague de cette grippe mortelle que nous faisons des heures de fou pour tenter de se faire un pactole décent et malgré tout cela, la population se méfie des uns et des autres. Normal aussi : on attrape n'importe quoi par n'importe qui. Même des hôpitaux, faut se méfier. S'il y a bien un endroit qui se transmet plus de virus et bactéries qu'ailleurs, c'est bien à l'hôpital.

Je termine ma course quelque part sur mon large territoire qu'est Boucherville. Ma cliente semble surprise mais quand même fière de constater que je reconnaisse l'endroit où elle réside. Faut croire que ma mémoire ne m'avait pas joué de tour pour une fois. Et le pourboire fit le reste, en plus d'un «merci» poli et sincère de la jeune femme. Des clientes comme elle, j'en prendrais tous les jours, moi.

En reprenant le chemin du retour, je me demandais si j'allais retourner sur le poste et m'obliger à poireauter une autre trentaine de minute avant de ressortir. J'en avais réellement marre de cette situation, de cette journée où rien ne se passait. À part rester les yeux clos mais tout en gardant nos sens en alerte, j'avais l'impression d'avoir dormi un p'tit brin. J'avais les yeux encore à moitié fermés et les idées plutôt embrouillées. Cette impression, c'était tout juste avant de sortir avec ce voyage-ci.

Bon, je me trouvais à mi-chemin entre la maison de mon patron et l'endroit où je me trouvais. De plus, le compteur indiquait un montant total qui frisait le ridicule. Je n'en pouvais plus et pour m'assurer que je ne reviendrais pas sur ma décision, je pris la peine d'éteindre le lanternon (dôme light) et de fermer la radio-taxi.

tant qu'à mal dormir sur le siège de mon taxi, alors aussi bien rentrer à la maison et de s'endormir sur un bon matelas bien douillet et bien confortable. Les deux corps collés l'un contre l'autre, la chaleur des couvertures aidant à trouver un sommeil réparateur, bien à l'abri des soucis du taxi et de cette grippe devenue un peu trop envahissante à mon goût...
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vendredi 13 novembre 2009

Une douche froide

Je termine le boulot avec beaucoup d'anxiété, j'avoue, mais heureusement que je ne serai pas seul en arrivant dans mon nouveau chez-soi. Le taxi se remplit d'essence graduellement et pendant ce temps, j'en profite pour faire le point sur ma situation de crise.

Hier soir, alors que je poireautais bien sagement sur le poste d'attente, la jolie voix de la répartitrice venait de s'adresser à la voiture 535. Il fallait que le chauffeur en question rappelle sa fille à la maison. Pardon ? Elle me refit le même discours, mais sur un ton d'impatience qui en aurait frisé le toupet à plus d'un. Je l'ai remerciée pour la transmission de ce message qui m'intriguait de plus en plus.

Ma fille voulait me parler, elle qui venait de renier son paternel tout récemment. Je trouvais étrange ce revirement de situation. Mais comme me le faisait remarquer ma nouvelle petite amie, je devais donner la chance au coureur et c'est ce que je fis. Mais un doute envahissait sans cesse mon esprit : et si c'était une ruse de la mère pour pouvoir m'atteindre ?

J'ai donc signalé le numéro de mon ancienne adresse et... mon ex a pris le combiné. Je lui ai demandé si ma fille était dans les parages, par tous les hasards et j'ai su qu'elle n'y serait pas, à mon grand regret. Je croyais en effet que mon enfant de dix huit ans ne s'était pas laissé impressionnée par le spectacle offert par son petit frère, mardi soir dernier. Je vous le dit en toute sincérité : j'avais un témoin qui avait assisté à cette scène pathétique.

Donc, l'Ex me parlait d'une voix monocorde, une voix qui trahissait mal sa rage, sa haine vis-à-vis notre séparation. Elle voulait seulement me rappeler de ne pas oublier de prendre rendez-vous avec la banque pour régler cette histoire de fermeture de compte. Mais heureusement que je m'étais informé la veille à l'une des succursales de cette banque : les deux signatures n'étaient pas nécessaires pour fermer notre compte-conjoint. Bonne nouvelle, enfin.

Après lui avoir annoncé cette merveilleuse nouvelle, la première depuis le début de notre saga judiciaire (pas le choix de recourir à un avocat pour une séparation de corps), je venais tout juste d'avoir un «flash» concernant mon véhicule : mes pneux d'hiver ! Ils sont encore dans le garage, du moins, c'est ce que je croyais encore. Je voulais les récupérer pour les faire installer au PC. Le 15 décembre (véhicules privés) arrive vite et même le taxi sera bientôt équipé d'ici au 15 novembre (véhicule public).

Apparemment, je devrai m'en passer pour le temps que j'en trouve des neufs : l'Ex vient de les vendre... il faut bien manger, puisque tu n'es plus ici, m'avait-elle répondu alors que je lui demandais la raison de ce revirement soudain. Malgré mon départ précipité, les dépenses pouvaient être partagées entre les deux familles. Je ne crois pas devoir assumer de tels frais. Mais il serait bon de m'en assurer. Et encore un point : Qui devra payer pour la perte de MES pneus ?

Je ne suis pas familier avec les cas de séparations et de divorces, même à l'amiable mais me semble qu'on ne peut pas toucher aux biens d'autrui sans son consentement. Une dépense supplémentaire à l'horizon. Une dépense onéreuse qui vient s'ajouter à un tableau déjà peu reluisant. Vengeance ? Je le croirais bien volontier.

Même si c'est moi qui part, est-ce que je devrais continuer à payer mon Ex-conjointe pour s'assurer que les DEUX familles puissent obtenir leur subsistance ? Je devrai en référer à ma conseillère juridique. Cette question qui semble pourtant bien anodine pour le commun des mortels est loin de l'être pour celui ou celle qui doit subir une telle épreuve. J'en fais partie et j'en assume les conséquences. Mais pas à mes dépends, tout de même...

P.S. : Ce texte est et sera définitivement le dernier portant sur cette histoire rocambolesque, dramatique et d'une tristesse, si on la regarde dans son ensemble.
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mercredi 11 novembre 2009

Cruauté sans borne

Pour ceux et celles qui liront ces lignes, je serai maintenant ailleurs. Ailleurs qu'à Longueuil ou Boucherville. Même si mon travail m'obligera à bosser encore et encore à proximité de mon ancien logement, je pourrai enfin ME dire et VOUS dire que j'habite désormais à une trentaine de minutes plus au sud.

Je n'ai pas eu le choix et je sais pertinemment que j'aurais dû le faire bien avant. Ceux et celles qui me connaissent un tant soit peu le savaient que ma situation actuelle m'obligerait à le faire. Je marchais sur des oeufs à longueur de journée et ce, malgré la situation qui empirait et qui devenait trop intenable pour moi.

Je devais donc les quitter pour le bien-être de ma santé mentale et le bien-être de mes proches, dont mes deux plus jeunes. Ayant été les témoins oculaires de nombreuses prises de bec, ces situations dramatiques les rendaient de plus en plus sensibles (ou non) à cet environnement que je qualiefirais d'hostile, pour moi comme pour eux.

Maintenant que j'ai changé d'air et que ma situation est devenue moins houleuse (pour reprendre le qualificatif d'un fauve affectueux) quant à moi, mes proches me voient encore comme un tyran, un père qui n'en est plus un, un trou-de-cul qui s'est amouraché d'une personne merveilleuse APRÈS avoir voulu quitter cette flamme qui semblait vouloir s'éteindre graduellement, un mariage qui se sera étalé tout de même sur dix-huit belles et moins belles années bien remplies et dont je serai toujours fier d'avoir pu les partager avec mon ex.

Je ne regrette pas mon mariage. J'aime encore mes enfants et ce, même si mon coeur saigne pour leurs propos cruels dirigés à mon égard. Ils me renient, mais je ne saurais le faire malgré toute la peine ressentie. À qui la faute ? La mienne ? Celle de leur mère ? La nôtre ? J'opterais pour le troisième car un couple se vit à deux. Mes enfants ont leurs propres comptes sur Facebook et je ne croyais pas qu'ils se seraient forgé une piètre opinion de leur père juste en lisant de futiles ragots racontés sur les murs de supposés amis(es).

Je ne suis pas parfait, loin de là. J'ai commis des erreurs de parcours dans ma vie, je l'admet. Comme bien du monde. J'assume la responsabilité de mes actes entièrement et sans censure. Je ne veux pas utiliser cet espace uniquement pour critiquer ma façon d'être, la manière dont je veux mener ma vie.

Je crois tout simplement que j'ai droit au bonheur, et je crois que mes enfants ont droit à une vie remplie d'harmonie et de paix. Pas de colère ni de chicanes et ce, trop souvent à mon goût. La décision de les quitter va dans ce sens. Malheureusement, ils ne le réaliseront peut-être jamais...

Je suis sincèrement désolé pour mes enfants ainsi que ma famille qui, désormais me rejette mais j'aime (maintenant je peux le dire, le crier tout haut et fort) cette belle crinière aux griffes acérées et au coeur tendre.

 Je suis maintenant prêt à recevoir les critiques...
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lundi 2 novembre 2009

Potinages en bref...

 - Malgré un faible taux de participation dans la ville où je réside, à peine 38,9 % des électeurs avaient choisi de se prévaloir de leur droit de vote dans les bureaux de scrutins de Longueuil. La candidate, madame Caroline St-Hilaire l'a tout de même remportée par 30, 291 voix contre son rival avec 30, 504 voix sur 393 bureaux de vote.

Moi-même j'y suis allé, à la dernière minute je dois le dire mais j'ai pu faire mon choix sur mon candidat de prédilection. Et ce matin, j'apprends qu'elle sera la mairesse ma ville. L'opposant de madame St-Hilaire, M. Jacques Goyette, celui qui était le bras droit en poste depuis plusieurs années grâce à son chef, l'actuel maire Claude Gladu était demeuré au pouvoir depuis plus de 27 ans de règne.  Les électeurs viennent de lui envoyer un message fort clair, parait-il.


 - Une nouvelle pensionnaire a fait son apparition au sein de la famille de votre dévoué chauffeur : elle se nomme Luna et semble être plutôt belle pour un chaton de deux mois d'âge. La voici dans toute sa forme sa splendeur :



Le flash était trop fort pour vous permettre de voir ses beaux yeux




Ici, elle aime lécher les doigts. Pas moyen de l'empêcher !




Regardez-moi ces grosses pattes de devant ! Une future lionne ?

Luna semble bien s'acclimater et s'adapter à son nouveau foyer. Et c'est bien tant mieux. tenez, pas plus tard qu'hier matin, aussitôt je mettais les pieds dans la cuisine, un miaulement continue ne cessait de me casser les oreilles.

Soudain, elle fit irruption devant moi, assise tel un chien n'en pouvant plus de se faire comprendre. J'ai compris qu'elle était affamée, la pauvre. Rapidement, je me suis mis à la recherche de nourriture pour chaton. Dès que son bol plein toucha le sol, je n'avais jamais vu un animal se ruer sur sa pitance aussi rapidement. Bienvenue à la maison, Luna !


 - Parlant de boulot maintenant et en ce beau dimanche ensoleillé et tiède (le soleil se préparait déjà à se glisser sous les draps de l'horizon pour un dernier moment de clarté), j'ai pris joyeusement la direction de la résidence cossue de mon premier client. Je venais de recevoir une réservation pour l'aéroport. Un voyage comme celui-là prenait tout son sens et devenait même salutaire pour un dimanche soir qui s'annonçait calme en perspective.

La soirée fut relativement mouvementée, spécialement lorsque deux voitures de taxi à peine sillonnent les nombreuses rues d'un grand territoire comme Boucherville. Mais le pactole était à la portée de main et j'en étais franchement heureux.

Plus tard dans la soirée, j'étais revenu au poste et m'étais stationné deuxième derrière le collègue qui conduisait la plus vieille voiture de toute la flotte. Toujours souriant et fidèle àson habitude, il sorti de son carosse et fit une espèce de mime avec ses deux mains en montrant la forme d'un coeur avec ses deux index. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs. C'est à ce moment que l'idée me prit, encore une fois, de briser la monotonie en parlant avec cette douce inconnue qui, je le savais, lui ferait le plus grand bien.

Une belle complicité s'installe tranquillement entre nous malgré cette montagne qui nous sépare et j'adore cette sensation. Des sentiments qui ne s'étaient pas produits depuis belle lurette ! Peu importe, et si j'en parle à coeur ouvert ce matin sur ce blogue et devant vous, c'est pour vous dire que je me sens enfin revivre et surtout aimé pour ce que je suis et non pour ce que j'aurais dû être.

Mon travail ne plaît pas à tout le monde (ni à moi) mais il m'occupe et me permet de garder la tête froide dans certaines situations conflictuelles. Trop dur et compliqué à écrire ici mais peu importe, je sens que je serai bientôt délivré de cette tourmente et redeviendrai cet homme heureux qui ne demande qu'à l'être...

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