dimanche 26 juillet 2009

Enjoy The Silence

Ce matin, en faisant la tournée habituelle de mes blogues, j'arrive sur celui qui m'avait presque arracher une larme tellement j'avais ris de bon coeur et j'avoue avoir le fou rire encore ce matin et malgré que son billet (La totale merdique) ne datait que de jeudi de la semaine dernière (le 23 juillet).

Galadriel m'a donné le goût de lui faire une surprise ce matin. Hier soir, oui, samedi soir, en fait avait eu lieu le spectacle du groupe britannique Depeche Mode au Centre Bell. N'ayant pu se procurer ses billets, notre bonne infirmière à due se résigner. J'ai moi-même connu ce groupe formé en 1980 à l'époque où le style New Wave faisait fureur. Voici l'un de mes préférés. Le groupe sortait le 7e album en studio le 19 mars 1990 : Violator.

Considéré comme le meilleur album à ce jour pour ses qualités de production inventives et novatrices, il connut un retentissant succès artistique et commercial.

Sur ce, j'aimerais offir à cette chère Galadriel, à L'aubergiste en devoir, à Lily et aux nombreux(euses) fans, ce vidéo-clip de Depeche Mode en espérant qu'elles pourront se laisser emporter par la vague assourdissante et électrisante de DM en provenance du Centre Bell. Ladies and gentlemen, Enjoy The Silence...






Depeche Mode - Enjoy The Silence (vidéo officiel)


Bonne journée tout le monde !
Ma signature autorisée

samedi 25 juillet 2009

Temps mort

Plus mortel que ça, tu meurs... comme le dit si bien l'expression. Hier, c'était vendredi et j'avoue avoir connu des vendredis bien meilleur. Je ne vous dirai pas le montant total de ma nuit (je veux pas passer pour un éternel plaignard, quoique c'est pas parti pour devenir positif dans le métier) mais pour que je m'écoeure après juste 3h30 du matin sans même avoir reçu un seul appel des quatre bars de Boucherville, il y a de quoi "freaker" je pense bien.

Pour vous donner une idée de ma nuit, j'ai à peine mis pour $12 d'essence. Avec mon Impala, je peux mettre facilement $35 pour environ $250.00 au compteur. Ça vous donne une idée ? Je dois aussi admettre que c'est la première fois en... disons... depuis 1993 (à temps partiel puisque j'étais chauffeur d'autocar pendant les saisons estivales. Je faisais visiter la Belle Province à des touristes venu de tous les coins du globe, mais aussi l'Ontario et surtout la côte est des États-Unis comme la Nouvelle-Angleterre) et à partir de 2006, je bossais sur un taxi à plein temps parce que j'avais été opéré pour quatre pontages. Je n'avais pas vraiment le choix : prendre une route différente de celle qui me semblait destinée au départ.

Mes collègues n'en reviennent pas non plus. Certain se découragent plus facilement que d'autres. Les temps d'attente sur les postes de taxi s'étirent de plus en plus. À Boucherville du moins. Parcontre à Longueuil Beach, c'est sensiblement différent : les appels sont plus fréquent et je n'exagère pas. Bien sûr, à Longueuil la pauvreté et le taux de chômage est bien réel. Mais le territoire est plus vaste. Plus de bars, plus de population, plus de taxis, plus de services.

Et il faut ajouter à cela que dans tous bons fruits, on y trouve des vers (je ne me souviens pas du proverbe exact) et je le dis comme je le pense. Comme dans tous les bons métiers, il y a de bons employés comme il y en a de mauvais. C'est pareil pour le taxi. Vous pouvez tomber sur la perle rare comme vous pouvez souhaiter de terminer votre course au PC (vous la connaissez celle-là)... Meilleur le service sera et plus souvent le client rappellera. C'est ma règle d'or. Heureusement que j'avais suivi une formation sur le service à la clientèle alors que j'étais à l'emploi d'une compagnie d'autocar montréalaise. Depuis ce temps, mes clients ne comprennent pas pourquoi je suis si serviable et à l'écoute de leur besoin.

Pourtant, ma formation et mon expérience dans ce domaine ne m'aide pas tellement ces jours-ci. Je suis inquiet de mon sort et je partage l'inquiétude de mes confrères de travail. Plusieurs se demandent s'ils devraient changer d'emploi, de vendre leur permis ou d'engager un chauffeur de remplacement pour permettre à ces propriétaires de souffler un peu tout en cherchant un second boulot pour arriver à joindre les deux bouts.

Les travailleurs (autonomes) de l'industrie du taxi, peu importe s'ils sont de Montréal ou de Boucherville, sont affectés eux aussi par la crise économique actuelle. Je lisais dernièrement un article dans le Journal de Montréal que les chauffeurs de taxi de l'île de la métropole en arrachent avec leur métier. Je les comprend puisque j'en suis moi-même la preuve vivante, mais le Québec possède un territoire immense. Regardez ailleurs aussi. Tout le monde en arrache. Nuance !

Comme je le mentionnais plus haut, la récession actuelle est, à mon avis, LE facteur aggravant pour expliquer cette baisse d'achalandage de la clientèle. On pourrait ajouter les deux semaines des vacances de la construction et un facteur interne, que je qualifierais d'inhabituel mais bien présent comme problème. J'en parlerai prochainement...

Remerciement

Par ailleurs, je tiens à remercier tous ceux et celles qui sont venus me remonter le moral lors de mon dernier billet. Grâce à vous tous, j'ai appris. Appris à ne plus me culpabiliser ni douter de mes capacités. Oui bien sûr, je blogue pour moi, mais j'avais tendance à le faire pour vous autres aussi. Je voulais surtout me faire connaitre comme Pierre-Léon avait si bien réussi à faire avec le sien.

Je recevais peu de lecteur et je sentais que mon blogue se trouvait un peu trop dans l'ombre, un peu comme moi et mon humeur maussade causé par le manque de travail. J'espérais le ramener au soleil avant qu'il ne s'assèche trop rapidement et pourtant, il ne suffisait que de le remettre sur la bonne voie. Ironie ? Peut-être. Après tout, je suis un oiseau de nuit...

Je vous serai toujours reconnaissant pour vos bons mots ! :-)

Ma signature autorisée

jeudi 23 juillet 2009

Retour en arrière

Alerte AMBER du Québec Ce que je vais écrire ne me plaît pas. Mais pas du tout. Cette nuit, j'ai dû supprimer mes liens sur les disparitions au Québec. En particulier ceux qui touche les enfants. Les plus vulnérables si on veut.

Deux de ces disparitions furent les plus médiatisées depuis quelques années et vous vous doutez bien de qui je veux parler : Cédrika Provencher et David Fortin, bien évidemment. Ils ont disparus et n'ont pas encore été retrouvés. Leurs parents, pendant ce temps, se rongent les ongles d'inquiétudes. Les espoirs s'amenuisent avec le temps et devient une véritable torture psychologique. Je ne voudrais pas être dans leurs souliers.

En tant que chauffeurs de taxi et père de trois enfants, dont deux sont maintenant des adultes avertis et responsables, je me devais de rendre hommage aux parents et à leurs proches. Les épauler dans cette épreuve. C'était ma façon à moi de publier les liens se rapportant à ces événements malheureux.

Mais j'ai finalement compris qu'on ne venait pas chez moi pour lire ni commenter mes billets, mais parce que j'affiche trop mes convictions. Encore là je ne comprend pas. Quel rapport y a t-il entre mes textes et ce que j'affiche sur ce blogue ? C'est un blogue créé par et pour les chauffeurs de taxi ainsi qu'au public qui aime lire des histoires qui parle de taxi bien sûr mais aussi de son chauffeur, de sa vie qui gravite autour de son métier.

J'affiche (sur les deux blocs, droite et gauche) ce que je juge opportun. Si ce n'était pas le cas, je l'aurais su et j'aurais réagi rapidement. Je suis donc parfaitement conscient que mon carnet n'arrive pas à la cheville de plusieurs de mes visiteurs et ne le fera sans doute jamais.

J'essaie pourtant de faire de mon mieux malgré cet handicap, celle qui m'empêche d'exprimer ouvertement, que ce soit sur papier ou par le clavier de mon ordi, ce qui trotte dans ma tête. Autrement dit, j'éprouve encore des difficultés à trouver les mots justes (manque de vocabulaire ?) pour accoucher mes impressions, mes anecdotes, mes histoires rocambolesques qui en feraient pâlir de jalousie plusieurs de mes confrères et de certains lecteurs(trices) je suppose.

Parcontre, si ce billet donne l'effet inverse, par exemple par une diminution de visiteurs, alors je me demande bien pourquoi je garderais ce blogue ouvert. J'ai peut-être le don d'éloigner les gens ? M'enfin, je voulais juste mentionner que je m'excuse auprès de tous ceux et celles qui sont venus et qui sont repartis sans laisser de trace. Je pense à deux personnes en particulier. Sympathique, sincère et gentil comme tout. Vous allez me manquer. Vraiment désolé...

Ma signature autorisée

mercredi 22 juillet 2009

Avoir su...

Il est déjà 4h20 et mon quart de travail tire bientôt à sa fin. Je suis sur le poste d'attente depuis un bon moment déjà. La rotation (la centrale ferme les postes de nuit et avant d'ouvrir ceux de jour, il doit prendre en note les voitures en attente, comme le nôtre au poste 30 de nuit) n'est pas encore terminée et il reste deux voitures derrière la Chevrolet 2008 de ma propriétaire. J'espère toujours en embarquant sur la rotation de pouvoir gagner le gros lot de la fin, dans mon cas : un voyage vers l'aéroport Montréal-Trudeau.

Je reçois mon appel vers 4h30. Ce sera le dernier. Deux bips sonores m'indiquent que deux messages viennent d'arriver dans l'appareil. C'est bon signe. Une réservation pour l'aéroport en contient deux aussi. Cependant, en regardant de plus près, je constate que je dois me rendre ailleurs, sur le site d'un mariage situé sur les Îles de Boucherville. Tout juste en face de l'hôtel des Gouverneurs. Celui qui s'était fait une belle publicité dans le Journal de Montréal en déversant le contenu de ses toilettes dans le fleuve Saint-Laurent. Vous vous souvenez ?

Sur le coup, je n'ai pas réalisé que je m'étais fait avoir par le dispatch. Je vous expliquerai plus loin. Donc, je me rend sur les lieux et j'arrive dans le stationnement. Trois jeunes demoiselles viennent vers moi en gesticulant comme trois âmes en peine. Je les embarque subito presto et redécolle aussitôt pour le secteur du Boisé, le quartier le plus riche de la ville.

Les jeunes filles ont de la jasette mais je ne les écoute que d'une oreille : mes yeux fatigués ne demandant qu'à pouvoir se fermer, je garde de force et de misère toute ma concentration sur la route. D'ailleurs, pourquoi sont-elles encore debout ? Surtout à 4h30 du matin ? Elles étaient relativement jeunes, mais combien ? Difficile à dire. Mais je persistais et je persiste encore à dire qu'elles auraient dû être couchées depuis belle lurette déjà. Peu importe, elles avaient appelés et je devais les prendre. Et puis non, ce n'était pas à moi de le faire mais à une voiture de Longueuil.

Mais voici donc la gaffe de la centrale : le répartiteur me demande À MOI (une voiture ayant une licence pour opérer uniquement qu'à Boucherville (T01)) de prendre en charge un appel logé dans le territoire du T02 (Longueuil) alors que je ne pouvais le faire sous peine d'amende. Même le téléphoniste l'avait averti de ne pas le faire. Selon son explication, en demandant une voiture de Boucherville faire son appel, il voulait s'assurer que le chauffeur en question saurait comment s'y rendre. Mais par sa faute et son manque de professionnalisme, j'ai manqué une réservation pour Montréal-Trudeau. Et une occasion en or d'augmenter mon waybill qui était relativement faible pour un lundi matin. Or, par les temps qui courent, les Dorval ne sont pas à dénigrer, hein ?

Pour revenir à mes deux demoiselles, je me rends à l'adresse qu'elles m'avaient donnée avant de quitter le stationnement encore bourré de voitures. Arrivé sur place, je remarque la belle grande maison aux multiples briques rouges. Je me doutais que la valeur de cette propriété devait friser dans le demi million, si c'est pas plus. La maison que j'habite, un triplex pour ainsi dire ferait office de cabane à jardin... C'est pas des blagues, j'vous dis !

La mère de l'une d'elles m'attendait sous le porche, une jaquette blanche enfilée à la hâte. Le montant du compteur se monte à $22 dollars et 20 cents. Une balade d'une dizaine de minutes à peine. Les filles débarquent et marchent d'un pas rapide vers la dame à l'extérieur et qui était rentrée sans m'en rendre compte. Quelques secondes plus tard, la brunette sort en courant, pieds nus sur le stationnement fraîchement terminé et me tend mon dû à travers la vitre baissée. Je prend l'argent et après avoir vérifié le tout, je lui remet le reste, c'est à dire un gros cinq cent. Je lui remet son change mais elle refuse tout net en me disant que je peux le garder. J'insiste. Je lui remet une pièce de monsieur le castor dans la paume de sa main encore ouverte en lui disant qu'elle devrait le conserver précieusement. Sa maison n'est peut-être pas encore entièrement payée...

Ma signature autorisée

samedi 18 juillet 2009

La pause Kit-Cat...

Qui pouvait affirmer que les chats ne s'adonnaient pas au plaisir de la chair ? En voici la preuve vivante. Mon ami Drew, je crois me souvenir que tu n'aimes pas les chats mais attend de voir ce vidéo et je suis quasiment certain que tu vas la trouver hilarante...

Je tiens ce vidéo de mon ami Patrick Lagacé qui l'avait affiché sur son mur Facebook. Je me suis dit qu'il serait amusant de rire un peu de nos animaux de compagnie puisqu'ils semblent vouloir apprécier les petits plaisirs solitaires.

Est-ce simplement du mimétisme ou une découverte bien personnelle ? Faudrait lui demander lorsqu'il aura terminé...

Ma signature autorisée

vendredi 17 juillet 2009

Bonne idée ou non ?

Croyez-vous que c'est une bonne idée que d'afficher les vidéos (2) ainsi que la liste des personnes disparues au Québec sur mon blogue ? Je sais que ça prend de la place mais je me dis, tout bonnement qu'en tant que chauffeur de taxi, je me devais de le faire, non seulement pour aider ces familles à retrouver leurs proches disparus mais surtout pour nous faire prendre conscience que les disparitions, surtout celles des enfants doit demeurer prioritaire.

Faut pas oublier que nous autres, chauffeurs de taxi sommes constamment sur la route, tout comme les camionneurs et chauffeurs d'autobus. Faut demeurer vigilant et aux aguets. C'est aussi une autre raison pour laquelle je voulais publier ces vidéos et ces listes de disparition d'enfants. C'est ma façon toute personnelle de participer aux recherches finalement...

Ma signature autorisée

Après la pluie, le beau temps

Et on ne voit que la moitié de l'arc-en-ciel...

Cette photo fut prise la semaine dernière aux Promenades Montarville de Boucherville. Notre poste 23, de jour en fait. Il pleuvait averse malgré les quelques tentatives désespérées de notre beau soleil pour tenter de renverser la vapeur. En quelque sorte, les deux ont gagné et cependant, on a eu droit à ce bel arc-en-ciel complet.

On a attendu quelques heures avant de commencer à recevoir des appels (perdus peut-être) car la vue de ce demi arc coloré nous avait occupé pour un bon bout de temps. Et comme ce phénomène survient rarement en cette période, je tenais à vous la montrer. Comme quoi la pluie ne fait pas que des désagréments...

Ma signature autorisée

jeudi 16 juillet 2009

Traduction... à la Google

J'ai recommencé mes visites un peu partout parmi mes Blogues Story et j'ai remarqué que celles de mon infirmière préférée Galadriel et de MoonLady's World m'ont tout à fait tordre de rire.

Apparemment, Google s'est lancé dans la traduction hilarante maintenant. Erreur volontaire ou pas, vous pourrez le constater vous-mêmes en cliquant ICI... Bonne lecture à tous !

Ma signature autorisée

lundi 13 juillet 2009

Bonne fête aux blogueurs(euses) d'origine française !

Prise de la Bastille, le 14 juillet 1789

Demain, en ce 14 juillet 2009, nos petits-cousins célèbreront la prise de la Bastille (Paris), il y aura de cela 220 ans très exactement. Je m'en voudrais de passer sous silence mes nombreux collègues de travail d'origine française, qui exploitent leurs taxis sur les nombreuses routes à travers tout le territoire québécois, la seule province francophone du pays.

La Bastille (Paris) avant sa destruction.Reproduction d'une gravure du XVIIIe siècle exposée dans le musée de la tour Montparnasse, prise en photo par Jérôme BLUM le 6 août 2006.

Je crois qu'il est opportun de souligner l'importance de cette fête puisqu'elle permet de se rappeler nos origines (dites de souche) grâce aux nombreux colons français. Courageux et fiers, ils ont affrontés maints périls tels que les Iroquois au début de la colonisation et les Britanniques, plus tard sur les Plaines d'Abraham. Ils ont quitté la lointaine France pour s'établir ici en Nouvelle-France (qui fut une terre amérindienne à l'origine) à partir de l'an 1608 grâce à Samuel de Champlain, le fondateur de Québec et le Père de la Nouvelle France.

Il ne faudrait pas non plus oublier les Filles du Roi, envoyées de France par Louis IV pour trouver maris et fonder ainsi des familles afin de coloniser le territoire. Ainsi, grâce à ces Filles du Roy et aux colons, les familles souches d'origines françaises auront réussies à peupler ce grand territoire du Québec malgré les embûches et les dangers de l'époque.

Carte de la Nouvelle France par Samuel de Champlain Carte de la Nouvelle-France réalisée par Samuel de Champlain

Sur ce, je souhaite une bonne fête aux Français, une bonne fête aux québécoises et québécois d'origine française, et surtout un bon anniversaire aux nombreuses familles souches du Québec ainsi qu'à tous les habitants parlant la langue de Molière...

Jean-François

P.S. : Tout en écrivant ce texte, je me suis dit qu'il serait intéressant de faire un rapprochement entre nos cousins germains de France et nos compatriotes vivants parmi notre communauté à l'échelle du Québec. Après tout, nous sommes nombreux et nombreuses à posséder des patronymes dont les origines remontent à la colonisation.

Un de ces jours, je vous raconterai mes origines. L'histoire de mon premier ancêtre, Pierre Dagenais dit Lépine, sa naissance à Saint-Sauveur de Larochelle (maintenant la Charente Maritime), son arrivé à Ville-Marie, son mariage et son décès funeste et horrible.

Ma signature autorisée

vendredi 10 juillet 2009

Taxi de luxe

Comme mon esprit tourne au ralenti ces jours-ci et que mon moral, tout comme celui de mes confrères de travail d'ailleurs, semble être à son plus bas niveau depuis un bon certain temps déjà (Boucherville est hyper tranquille, à propos de notre clientèle). Tellement le calme plat que mardi soir, j'ai attendu presque 4 heures avant de prendre en charge mon premier client.

J'avais terminé mon quart avec un montant qui se chiffrait sous la barre du billet de cent dollars que je gardais en souvenir dans la poche arrière de mon pantalon). Et tant qu'à ne pas donner de mes nouvelles, alors aussi bien vous faire entendre une drôlerie d'insolence comme c'était devenu coutume à une certaine époque.

Du moins, à l'époque de mon adolescence, boutonneuse et timide, l'époque du Collège Bourget de la fin des années soixante-dix. L'époque de l'apprentissage du Bic et de la repousse des poils du visage. Les boutons avaient cessé de me taquiner depuis ce temps. C'était aussi l'époque du début de ma calvitie. Ainsi, à chaque levé du corps, tôt le matin, je remarquais plusieurs poils de cheveux sur ma taie d'oreiller, qui était blanche au coucher du soir et qui s'était noircie, au lendemain matin. Et chaque matin, le manège se répéta, jour après jour. Quelle honte. Mais je n'y pouvais rien. On m'avait dit que c'était de famille. De famille...

Mais surtout de l'époque de ma timidité maladive avec le sexe opposé. Bon dieu que j'en ai bavé. Pas pour rien que j'avais eu ma première blonde à 25 ans. Ma première relation amoureuse et sérieuse. C'est tout dire ! Ah, que de souvenirs. Que je préfère aussi oublier, laisser derrière moi. Comme si ils n'avaient jamais existés.

Donc, voici les insolences d'un téléphone. Inutile de vous préciser qu'Yvan Ducharme tient le rôle d'un client baveux qui tente de se défouler sur le répartiteur de la compagnie Taxi de luxe. Je vous laisse visiter le lien de monsieur Ducharme et vous en apprendrez un peu plus sur le créateur de son émission Les insolences d'un téléphone. Ironiquement, ce comédien est natif de Rouyn-Noranda, tout comme ma mère. Ma grand-mère se maria à Noranda avec mon grand-père. Ma mère n'avait que cinq ans, et lui, à peine 52 ans lorsqu'il est mort d'un arrêt du coeur.

Quelle fut la recette du succès de monsieur Ducharme à l'époque ? "C'est d'oser, disait-il". Comme je le fait moi-même ce matin avec ce billet, en osant vous dévoiler certains côtés de ma personnalité à l'époque de mon adolescence.




Si vous avez aimé, je vous ferez entendre la deuxième partie de l'enregistrement. Je sais que c'est du vieux stock, mais c'est mieux que rien du tout. Merci de tout coeur...
Ma signature autorisée

samedi 4 juillet 2009

La leçon du parfait chauffeur de taxi

Humour de taxi

Voici ce qui attendent les touristes en visite à Paris avant de monter dans un taxi dans la ville lumière...

Vous imaginez la réaction de nos touristes à nous ? Vos réations s'il vous plaît...

Quoique, on les aime bien nos Français, hein ? Avouez...

Ma signature autorisée

Disparitions au Québec - liens pertinents

Les avez-vous vu ?


Si oui, n'hésitez pas à cliquer sur l'un des liens ci-dessous. Votre geste pourrait redonner espoir aux parents de ces petites victimes innocentes.

Cédrika Provencher :


Cédrika Provencher





Vidéo de Cédrika Provencher
**********



David Fortin :

David Fortin





Vidéo de David Fortin
**********

Marilyn Bergeron :
Marilyn Bergeron
Autres liens pertinents à voir :
Principaux corps policier :
Ma signature autorisée

Modifié par Tutoriel Blogger

Site Meter

Un taxi sur la Rive-Sud © 2009 Template Nice Blue. Modifié par Indian Monsters. Original créé par Our BLOGGER Templates

Haut de page